Actualité Arvieu 12120 Aveyron Retour journée bout de champ en Aveyron : intensifier son système par l’autonomie ! Éleveurs, intensifier son système par l'autonomie ! Voici un retour commenté et en image de la Réunion Bout de Champ qui s’est tenue jeudi 11 mai dernier au GAEC DES 2 VALLEES, chez Laurent et Pierre Wilfrid, à Arvieu (12).Chez les Wilfrid, l’utilisation des solutions SOBAC se transmet de père en fils. En effet, René a été l’un des premiers utilisateurs, aujourd'hui Laurent et Pierre continuent de travailler avec le BACTÉRIOLIT et le BACTÉRIOSOL sur la totalité de leur exploitation en bovin viande et cultures AB. Lors de cette journée, 14 éleveurs ont répondu présents pour partager leur expérience et en connaître un peu plus sur la thématique de la prairie sous couvert de méteil. Cette pratique consiste à implanter une prairie d’automne en même temps qu’un méteil fourrager (mélange de céréales, légumineuses, protéagineux). Le méteil est semé puis roulé, c’est ensuite au tour de la prairie multi-espèces. Il est fortement recommandé de rouler avant et après le semi de la prairie pour assurer une bonne réussite de la germination et donc de la levée (comme dirait le papi d’Annabel, il faut pouvoir rouler à vélo dessus !). Le méteil se développe plus rapidement que la prairie, ce qui lui apporte donc une protection contre les aléas (climatiques, ravageurs...). Au printemps, le méteil fourrager assure une première coupe (5 à 7 TMS/ha) d’un fourrage équilibré. C’est un stock assuré pour l’éleveur et donc une sécurité et une sérénité pour la suite. La prairie multi-espèces a désormais toute la place pour profiter, se développer et se densifier avec les conditions chaudes et humides du printemps. Une première utilisation pourra s’envisager à l’automne. Il a également été présenté une prairie multi-espèces en fin de cycle sur semée au semi direct avec un méteil blé, vesce, pois. Une technique peu couteuse qui permet de garder une prairie un an de plus en la regarnissant. Ce qui permet donc d’éviter le salissement de la parcelle et d’assurer une première coupe de qualité et en quantité. Cette prairie pourra être retournée après la première coupe pour un semi de printemps, maïs par exemple, ou d’être exploitée une seconde fois avant d’être détruite à l’automne pour implanter une céréale ou un méteil grain. Ces 2 techniques permettent d’intensifier son système par l’autonomie ! Tous les agriculteurs présents sont d’accord pour affirmer que la diversité des cultures permet d’assurer les stocks et de répondre aux besoins des animaux. Chez Laurent et Pierre, l’alimentation des animaux vient en totalité de l'exploitation : fourrages humide et sec, ainsi que le méteil aplati. Pas besoin de compléter les animaux car les fourrages apportent tout les éléments minéraux nécessaires, pour des animaux à l’entretien, à la reproduction comme à l’engraissement. Ainsi, qu’ils soient éleveurs en bovin viande, en brebis laitières, en conventionnel ou en AB, chacun a pu contribuer à la richesse des échanges. Annnabel Serin, responsable du service technique, a complété tout cela par un aspect technique, avec la volonté d’avoir une approche globale du système de l’exploitation et de boucler la boucle effluents - sol - plante - animal pour une rentabilité globale !
