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Sariac-Magnoac
65230
Hautes-Pyrénées
Les micro-organismes, la solution pour l'agriculture de demain ?
Des interlocuteurs privilégiés ont échangé dans les Hautes-Pyrénées

 

Avec la participation de Patrick Fabre, co-gérant
et d’Annabel Serin, ingénieur développement SOBAC

 

Plus de 60 producteurs : céréaliers, éleveurs, maraîchers  se sont retrouvés dans une salle à Sariac-Magnoac pour échanger sur leurs pratiques et sur la vision de l’agriculture d’aujourd’hui et de demain et sur ce que pouvait leur amener le concept SOBAC pour atteindre ses objectifs.


6 agriculteurs étaient présents pour témoigner de leur expérience :


Qu’ont-ils vu ??

 

  • Damien LATAPIE, éleveur bovin viande, en bio depuis 5 ans et utilisateur depuis 7ans témoigne :

« Mon objectif c’est l’autonomie, je veux tout produire sur mon exploitation .Rapidement j’ai vu les effets du concept sur mon exploitation, sur la souplesse des sols, la gestion de l’eau, la santé des animaux et les performances et la qualité de la viande : j’ai un boucher qui m’a demandé comment je travaillais pour avoir une couleur, une tendreté, un persillé comme çà, mais on oublie vite comment c’était avant.
J’ai repris une exploitation, il y a 2 ans en polyculture élevage, donc avec du fumier. Or le fumier n’était pas traité et j’ai fait du soja avec du fumier pas traité et du fumier traité : résultat 7 qx sur le fumier classique 25 qx sur le fumier traité en sec, comme quoi le fumier ne fait pas tout !!!
Et je ne vous dis pas la différence de souplesse du sol !
En bio, sur les mais irrigués, je fais 100 à 105 qx. De plus,  aujourd’hui même s’il y a des limaces, cela n’impacte pas mes résultats, j’ai retrouvé un équilibre !! »
 

  • Gérard SARRAIL, céréalier en Ariège, utilisateur depuis 8 ans :

« Au début,  j’ai essayé mais très rapidement j’ai vu la différence de souplesse et donc de travail du sol sur mes boulbènes acides. J’ai donc passé la totalité de l’exploitation, je ne suis pas meilleur que les autres mais pas plus mauvais.
Par contre,  je fais ces rendements sans phosphore, ni potasse ni chaux et avec moins d’azote : 120 U de N sur maïs pour 95 qx l’an dernier idem sur céréales.
De plus, mes plantes sont moins sensibles aux maladies, du coup je passe moins de fongicides,  en moyenne 1 de moins que mes voisins.
La rentabilité se joue sur l’ensemble des paramètres et charges de l’exploitation !!!! »

 

  • Régis Cartier céréalier en bio depuis 3 ans et utilisateur du concept depuis 12 ans :

« J’ai fait confiance à Stéphane et suite aux augmentations des intrants j’ai commencé à faire des essais.
J’ai vu les 1ers résultats sur la résistance à la sécheresse, puis on a fait des essais sur la baisse de N sur colza un à 180 U et l’autre à 90 U de N, les 2 on fait 52 qx !
J’ai donc décidé de passer en bio car j’avais vu que je pouvais me passer de l’azote sans perdre trop de rendement. Aujourd’hui,  je travaille avec des couverts végétaux pour optimiser l’apport de N et le valoriser par le procédé SOBAC.
Sur l’irrigation, je suis à 4 tours d’eau sur SOJA quand mes voisins  sont à 6-7 tours !

 

  • Vincent PEYRAMALE, éleveur charolais dans le 65,  utilisateur  depuis 15 ans :

Le concept SOBAC me permet d’optimiser mes résultats technico-économiques et d’avoir été récompensé du SABOT de BRONZE  distinction qui récompense les meilleurs résultats technico- économiques du département
Mes veaux naissent plus vigoureux et sont moins sensibles aux diarrhées et problèmes pulmonaires, j’ai même arrêté les vaccins !!!

 

  • Michel LACANAL céréalier sur le 31, utilisateur depuis 12 ans :

J’ai démarré suite à l’augmentation des intrants et dès la 1ère année, j’ai vu la différence sur un soja au niveau du tissu racinaire et de la porosité du sol par rapport au nombre de galeries de vers de terre.
Mais l’objectif c’était d’améliorer le problème de battance et d’hydromorphie sur mes sols. Dès la 2ème année il y avait un changement et la 3eme année tout avait disparu !
J’ai voulu faire un essai avec un produit concurrent , les zones hydromorphes sont revenues, je suis vite revenu au Bactériosol.
Moi aussi, j’utilise moins de phytos que les voisins,  en moyenne 1 de moins sur les blé durs.

 

  • Emilien BERGES, maraîcher et arboriculteur, utilisateur depuis 3 ans :

« il faut prendre le temps d’observer et pas attendre un effet starter .Par contre, vu les conditions climatiques de l’an dernier,1200 mm d’eau sur 6 mois sur la parcelle en Bactériosol, j’ai sorti 20T de pommes de terre et les autres rien !!
En pommiers,  j’ai divisé par 2 l’arrosage, la tavelure disparait car le sol est moins compacté et les feuilles sont dégradées très rapidement, idem pour les bois de taille.
Effectivement c’est dur de sortir de notre schéma, mais si on se prend en main il est possible de produire autrement et de valoriser sa production. Aujourd’hui, je ne produis pas assez pour répondre à la demande, il ne faut pas avoir peur de la commercialisation ».
 

Reunion SOBAC Sariac-Magnoac
Logo Association pour la santé de la terre et du vivant
Logo Association pour la santé de la terre et du vivant

 

Annabel Serin, ingénieur développement, a expliqué comment le concept SOBAC impactait sur les observations des divers intervenants et Patrick Fabre, cogérant de l’entreprise, a présenté l’Association Pour la Santé de la Terre et du Vivant et surtout les perspectives que laissaient entrevoir l’utilisation du procédé SOBAC et l’enjeu sur la santé humaine et donc la possibilité de mieux valoriser nos produits agricoles obtenus par le concept.

La réunion s’est terminée,  comme il se doit,  par un bon repas confectionné exclusivement avec des produits issus des technologies Marcel Mézy