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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
Michèle et Robert Briallon, arboriculteur dans le Rhône et utilisateur de Bactériosol.
Robert Briallon
J'ai retrouvé le plaisir de travailler
Arboriculteur
2018
Orlienas
69530
Rhône

Culture/Production

Robert Briallon à Orlienas (Rhône) est arboriculteur; Installé depuis 1986. Son exploitation : 7 hectares dont 4 ha de cerisiers, 2 ha de pommiers, poiriers et framboisiers.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2014) / Pour une fertilisation naturelle des sols.
  • Bactériosol booster (depuis 2017) / Pour une fertilisation localisée.
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Témoignage

Robert Briallon a assisté pendant plusieurs années au dépérissement des sols, jusqu’au jour où il a croisé la SOBAC. Comme il le dit si bien, « mon sol qui n’était jusqu’alors qu’un support a tout de suite repris vie ». 

 

" Pendant cinquante ans, ici, nous n’avons fait que planter et depuis quelques années, ça ne poussait plus, ça ne réagissait plus. Mes sols étaient morts. Un jour, un commercial de la SOBAC est passé et m’a laissé le journal avec les témoignages. J’ai commencé à les lire et ce qui m’a frappé ce sont les témoignages des éleveurs. Ils ont tout ce qu’il faut en matière organique et de les voir partir sur ce concept, ça m’a interpellé.

 

Ma femme m’a aussi beaucoup poussé à franchir le pas.  En 2014, au printemps, j’ai fait un essai sur deux hectares de cerisiers. A la fin de l’année, c’était toute l’exploitation. J’ai continué à lire les témoignages, je me suis procuré les anciens numéros et j’ai commencé à appeler des producteurs de cerises dans le Gard, de pommes dans le Limousin et le Val de Loire, simplement pour savoir si c’était vrai… Ça a été le déclic.

 

Leur enthousiasme m’a tout de suite convaincu

 

 

Au bout d’un an, j’ai fait un premier profil de sol et c’était déjà impressionnant. Ça m’a conforté dans ma décision quand j’ai vu le comptage de vers de terre, l’enracinement et le pH beaucoup plus régulier
Du coup, j’ai complètement changé ma façon de travailler. J’ai arrêté le labour. Maintenant, avant de planter, je fais un bon sous-solage, griffage en surface, et un passage de rotovateur. Avant, on faisait de gros labours et on enfouissait toute la matière organique au fond. En fait, on travaillait à l’envers. Jusqu’en 2014, mon sol n’était qu’un support et d’un coup, on lui a redonné vie. Il est beaucoup plus facile à travailler, mieux structuré, plus homogène.
Ce qui m’a énormément frappé, c’est l’enherbement avec beaucoup plus de légumineuses, de trèfle blanc. Il est beaucoup plus épais, plus riche. Au printemps, j’ai semé du ray-grass anglais entre mes rangs de pommiers et 6 mois après j’ai déjà fait 5 tontes de 20 cm. 

 

J’étais en train de m’éteindre, comme ma terre

 

Les framboisiers : sur un terrain où pendant dix ans on a fait framboises sur framboises, ça ne produisait plus rien. Après un repos de 2 ans avec du Bactériosol, j’ai de nouveau pu faire des plantations de framboisiers. C’est incroyablement reparti. Comme ces pommiers plantés sur des terres usées il y a six mois. Ils poussent admirablement bien. 
J’ai tout arrêté, la potasse, la chaux. L’an dernier, j’ai fait des analyses de sols et tous les voyants sont au vert, au maximum même. C’est un réel plaisir. Je regrette juste de n’avoir pas commencé plus tôt. 
J’ai commencé très vite à en parler autour de moi à commencer par le technicien de la coopérative. Si lui est resté très dubitatif, j’ai réussi à convertir au moins dix producteurs autour de chez moi. Le bouche-à-oreille fonctionne. Il y a une vraie envie de changer dans le milieu de l’arboriculture. 


J’étais le premier arboriculteur dans le Rhône à travailler avec le concept SOBAC et maintenant il y en a pas mal. Je me sens un peu pionnier et un peu aussi chargé d’une mission. Car moi, ce sont les témoignages qui m’ont fait changer et je me dois de faire part de mon expérience aux autres. 
Je me posais beaucoup de questions et j’ai retrouvé le plaisir de travailler. Nous n’avons pas de repreneur au sein de la famille mais si quelqu’un doit reprendre, je sais que je lui laisserai des terres vivantes. Je mesure aujourd’hui l’importance qu’a cette certitude. 

 

Cette année, j’ai eu une énorme floraison en pommes et en cerises. J’avais trois variétés de cerises qui au départ étaient petites. On a tout ramassé et en gros fruits. Il y avait deux récoltes dans l’arbre et je pensais que l’arbre n’y arriverait pas. Au final, nous avons fait jusqu’à 15 tonnes à l’hectare sur certaines variétés, ce qui ne m’était jamais arrivé. C’est la qualité du sol qui a fait évoluer le calibre jusqu’à la cueillette. La cerise a aussi une meilleure résistance à l’éclatement. Cette année, quand je comparais mes lots avec ceux d’autres producteurs, nous étions souvent avec un calibre au-dessus. 
Nous avons également fait une très grosse récolte de pommes. On a éclairci et le calibre est venu. 
J’ai mon panneau SOBAC à l’entrée de l’exploitation. Les clients sont très demandeurs au niveau de nos pratiques culturales. Ils adorent nos pommes et disent ne pas trouver cette qualité ailleurs. Nous avons de plus en plus de compliments sur les qualités gustatives de nos productions.

 

 

La résistance à la sécheresse est impressionnante

 

Avant, j’arrosais pendant 12 h, maintenant c’est 7 h, quasiment moitié moins. 
Je traite beaucoup moins et j’ai beaucoup plus d’abeilles. 
A 55 ans, j’aurai pu commencer à faiblir mais là, ça m’a redonné du plaisir, du bonheur. 
Quand j’y réfléchis, j’étais en train de m’éteindre petit à petit. Comme ma terre. Je ne le disais à personne, mais je voyais mes sols mourir. Je me dis que j’ai retrouvé du bon sens. J’apprends chaque jour plein de choses. Depuis, j’ai rencontré la famille Mézy, les frères Fabre, des rencontres d’une grande richesse. 
Je suis fier de participer à cette aventure et c’est pour cela que je réussis à convaincre tant de gens. 
J’ai repris en main mon outil de travail, je ne dépends plus de l’extérieur. C’est hyper important. 
Nous avions envisagé d’arrêter. Aujourd’hui au contraire, nous n’arrêtons plus de planter. J’ai simplement repris confiance ". 

 

Résultats

  • Profil de sol convaincant
  • Meilleur enracinement, pH régulier
  • Sol plus facile à travailler, mieux structuré
  • Enherbement plus épais, plus riche
  • Arrêt des engrais de fond et amendement calcique
  • Rendement, qualité, calibre, meilleure résistance à l’éclatement sur cerises
  • Meilleure résistance à la sécheresse