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Témoignages et résultats

Témoignage
Cedric et Bernard Beylier, éleveurs de limousines
Bernard et Cédric BEYLIER
À la fois autonomes et performants
Éleveurs de limousines
2022
Saint-Yrieix-la-Perche
87500
Haute-Vienne

Culture/Production

Bernard et Cédric BEYLIER sont éleveurs de limousines en Haute Vienne.

L'exploitation : 130 mères, système naisseur-engraisseur sur 160 ha dont 20 ha de céréales, 18 ha de maïs dont 13 ha de maïs ensilage, 5 ha de maïs grain et 6 ha de luzerne et 98 ha de prairies dont 30 % de prairies temporaires et 70 % en prairies permanentes.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 1996) / Pour développer la fertilité des sols naturellement.
  • Bactériolit (depuis 1996) / Pour valoriser les effluents d'élevage
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Témoignage

Dans la famille Beylier, on a toujours eu un regard attentif sur les sols et sur le troupeau, sachant que l’un ne marche pas sans l’autre. Le grand-père était déjà un adepte du compost et il y a plus de 25 ans, le chemin de son fils, Bernard, a croisé celui de SOBAC. Aujourd’hui c’est Cédric, un des petits-fils, qui est aux manettes et réussit encore à harmoniser l’exploitation quasi-autonome.

Limousines

 

Bernard : « Les premières choses que nous avons observées au niveau des prairies, c’est une flore différente et un comportement des bêtes qui évolue, au niveau des excréments, du poil, de leur tenue.

 

TOUS LES ANS, NOUS RÉDUISONS NOS COÛTS ALIMENTAIRES

 

Cédric : Ça veut dire qu’il y aussi une évolution. Je me suis installé en 2009 et j’ai adopté la philosophie de mon père même si à l’école d’agriculture on ne parlait pas trop d’agronomie.

 

Je me suis rendu compte au fil des années qu’en utilisant les Technologies Marcel MEZY comme il le faut, il y avait des évolutions positives sur l’aspect sanitaire et en termes de qualité de fourrage, d’autonomie alimentaire et de performance sur les animaux.
Quand on est sur un système chargé et qu’on n’a pas trop le droit à l’erreur si le procédé ne marchait pas, ça se serait très vite vu.

Tous les ans, nous réduisons nos coûts alimentaires en améliorant nos qualités de fourrages et en étant quasi autonomes. Nous allons arriver à être autonomes à 100 %.

 

Bernard :

 

SOBAC, au niveau agronomique, a accompli une révolution dans nos sols. Aujourd’hui, il n’y a pas photo là-dessus

 

Cédric : Au niveau sanitaire, nous sommes très chargés mais l’ambiance dans les bâtiments s’améliore toujours. Nous avons très peu de diarrhées ou alors elles se soignent facilement. Ce qui peut progresser, c’est l’immunité des animaux. Si la ration est bien équilibrée avec des fourrages de bonne qualité, on s’expose à moins de problèmes. On réussit à avoir des performances avec le troupeau tout en réduisant les intrants. Il y a donc quelque chose au niveau fourrage qui s’exprime aussi.
L’ensilage passe bien parce qu’il est fait avec BACTÉRIOSOL. On n’est plus sur de l’azote soluble mais de l’azote réorganisé. On voit que le potentiel génétique de la plante est mieux valorisé.
En frais vétérinaires, on travaille plus en amont, plus en prévention donc il y a clairement beaucoup moins de curatif.

 

NOUS SOMMES EXCÉDENTAIRES EN FOURRAGES

 

Nous allons être labellisés HVE 3* sans tarder. Ça va devenir une norme importante. Nous sommes déjà satisfaits du potentiel annuel de nos terres vis-à-vis de l’exploitation très intensive que nous avons. Malgré des cultures répétitives, avec des rotations, mais peu de repos, contrairement à ce que certains nous prédisaient, nous n’avons jamais eu l’impression d’épuiser nos terres et les résultats sont là pour le dire.
Nous sommes excédentaires en fourrages. Il n’est pas rare d’avoir du foin à vendre. Et cette année, au niveau maïs et céréales nous sommes excédentaires.

 

Bernard : L’autonomie en fourrages a été spectaculaire. Avant, on en manquait toujours.

 

Cédric : Surtout avec une fertilisation 100d% naturelle sur la partie herbagère, aucune chimie sur l’herbe, pas d’azote. Nous ne mettons de l’azote que sur le maïs et les céréales et encore à doses homéopathiques.

 

Bernard : Quand on travaille avec des animaux dans nos régions de polyculture élevage, ils demandent beaucoup d’attention surtout quand on est naisseur-engraisseur.

 

Cédric : Aujourd’hui, on fait un minimum de surveillance. Les vêlages se passent bien. On ne se lève plus la nuit pour surveiller les bêtes et ça fait partie du gain de temps et de la tranquillité d’esprit dans laquelle nous travaillons.

 

LA RÉSISTANCE À LA SÉCHERESSE, C’EST FLAGRANT

 

En période de sécheresse, c’est flagrant. On a une résistance supplémentaire sur les prairies qui sèchent beaucoup moins vite. Les animaux s’entretiennent plus longtemps. Même avec de grosses sécheresses c’est rare qu’on amène du foin avant fin octobre. A l’opposé, lors de grosses précipitations, nous avons moins de phénomènes d’accumulation d’eau en surface. Sur des passages d’azote sur céréales en sortie d’hiver, nous n’allons pas faire des ornières comme certains. Il y a une structure de la terre qui fait qu’elle retient mieux l’eau en période de sécheresse et se filtre mieux en période de grosses pluies. Ça s’appelle simplement l’humus…

 

Il y a aussi une certaine satisfaction à redonner une image positive de ce que l’on fait.
Dans les années à venir, j’aimerais apporter une autonomie alimentaire à 100 % avec une ration encore plus concentrée, plus efficace. On baisserait les charges par la même occasion. Travailler encore sur la qualité de nos produits, faire reconnaître qu’on peut avoir une viande d’excellence avec une certaine façon de produire. Au niveau des rendements carcasse, nous sommes supérieurs à la moyenne.

 

Aujourd’hui, toute la labellisation que réussit à obtenir SOBAC équivaut largement à un label Bio. La labellisation Bas Carbone, bien sûr que c’est important que ce soit la méthode SOBAC qui soit sélectionnée.
L’environnement peut rimer avec rentabilité, pérennité, autonomie. Nous avons des performances économiques qui ressortent en ayant quitté un système qu’on a longtemps voulu nous imposer.

 

Bernard : SOBAC propose des solutions. Dans notre société aujourd’hui les pouvoirs publics brandissent des interdits mais ne proposent pas de solutions. »

 

* Haute Valeur Environnementale

Résultats

  • Réduction des coûts alimentaires
  • Amélioration de la qualité de nos fourrages
  • Beaucoup plus autonomes sur l'exploitation
  • Une ambiance en bâtiments qui s'améliore chaque jour
  • Excédentaire en fourrages
  • Une bien meilleure résistance à la sécheresse 
  • Supérieurs à la moyenne au niveau rendements carcasse