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Témoignages et résultats

Témoignage
Patrick Gautier, éleveur bovins lait.
Patrick Gautier
Sur les blés, orges on gagne 1,2 point de protéines
Éleveur porcins et bovins lait
2022
Pluzunet
22140
Côtes-d'Armor

Culture/Production

Patrick Gautier est éleveur porcins et bovins lait en Bretagne.

L'exploitation : Installé en 1989 en GAEC avec ses parents au départ. En 2000 avec sa femme Florence. 115 ha dont 20 ha de blé, 42 ha de maïs moitié ensilage, moitié maïs humide, 15 ha d’orge et 32 ha en pâtures.

110 truies naisseur-engraisseur en FAF. L’aliment est fabriqué à la ferme. 60 vaches laitières Prim’Holstein à 500 000 litres de lait.

Produit/Usage

  • Bactériolit (depuis 2017) / Pour valoriser les effluents d'élevage
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Témoignage

Patrick Gautier a une obsession : ne plus dépendre de l’extérieur. Toutes les cultures sont autoconsommées et vont dans le bon sens puisque blés, orges, ont des valeurs alimentaires au-dessus de la norme. Et SOBAC joue un rôle majeur dans la mise en harmonie de l’exploitation.

Patrick Gautier, éleveur

« J’étais à la recherche de plus d’autonomie alimentaire sur l’exploitation et d’une diminution des intrants. Le but c’est de ne plus dépendre de l‘extérieur. 
Nous avons diminué nos parts de correcteurs azotés en vaches laitières. Sur les cultures je ne fais plus qu’une demi-dose de fongicides sur les céréales alors qu’avant SOBAC, j’étais à 3 doses pleines sur 3 passages. Les frais vétérinaires sur mes vaches laitières ont baissé quasiment de moitié. Des problèmes de métabolisme alimentaire, des soucis de reproduction qui sont réglés aujourd’hui. 

J’ai commencé tout de suite à 100 % en me disant : « J’essaie sur 2 ans ».  Au niveau des cultures on a vite constaté que la plante était plus forte, plus résistante. Ce qui a permis de réduire les produits phytosanitaires. Les maïs qui sont consommés par mes vaches étaient plus vigoureux et, dans un deuxième temps, on a vu les améliorations sur l’état du cheptel.

C’est un très bon procédé mais ce n’est pas un produit miracle. Au niveau de la structure du sol, il faut lui laisser le temps de travailler. Au bout de 3 ans, la terre était plus facile à travailler, plus souple et l’année dernière qui a été une année pluvieuse, on voyait que les terres se ressuyaient plus vite et il n’y a plus d’excès d’eau sur les parcelles.

 

Sur les blés et orges on gagne 1,2 point de protéines

 

Quand on a mis les céréales, on a retourné la terre à 17/18 cm et j’étais impressionné de voir le chevelu de racines qui restait encore à la surface. La plante a plus de facilité à aller chercher ce dont elle a besoin. Sur les blés et les orges, on gagne 1,2 point de protéines par rapport aux moyennes départementales. Quand on sait le prix de la protéine aujourd’hui, ce qu’on peut gagner là, est très appréciable. 
Au début, j’utilisais BACTÉRIOLIT juste à l’épandage avec les lisiers, et depuis 2 ans on le met sur nos fumiers et dans le lisier des porcheries. On voit des ambiances meilleures avec moins d’émanations d’ammoniac.

Au début, j’utilisais BACTÉRIOLIT juste à l’épandage avec les lisiers, et depuis 2 ans on le met sur nos fumiers et dans le lisier des porcheries. On voit des ambiances meilleures avec moins d’émanations d’ammoniac.
Au niveau de la reproduction, j’ai constaté une nette amélioration sur les vaches laitières. Avant je n’inséminais les vaches qu’avec du Prim’Holstein. J’ai élevé moins de génisses et du coup, de par la qualité de la ration alimentaire, ça nous a permis de baisser l’âge au vêlage des génisses. Elles vêlent plus jeunes et on a donc évolué sur notre taux de renouvellement. On réforme moins et en termes de coût pour l’atelier lait, ce n’est pas négligeable. 

 

3 kilos de carcasse en plus pour les porcs

 

Même chose pour les porcs, on vend pour le même âge des porcs charcutiers qui font 3 kg de carcasse de plus depuis 5 ans. 
Au niveau de la qualité de l’herbe, avant il y avait des refus, il n’y en a quasiment plus. L’herbe est mieux valorisée et plus appétente.
De 8 752 litres de lait produit par ha de SFP on est passé en 2019 à 9 899 litres ce qui fait une intensification de 1 147 litres. Et depuis, on a encore amélioré.

Tout ce qui est sur l’exploitation est autoconsommé. Il n’y a pas de cultures de vente. 
J’achète un peu à l’extérieur, à des clients SOBAC. Essentiellement la protéine qu’on ne produit pas en quantité suffisante. 
En intrants, avant SOBAC on était sur 50 t de chaux sur l’exploitation. Ça il n’y en a plus. On était à 3 doses pleines de fongicides sur céréales, on est à une demi-dose aujourd’hui, c’est une autre économie. Sur l’utilisation d’engrais, on était sur des tonnages autour de 20 t d’ammonitrate et on est descendu à 12 t et, l’année prochaine, peut-être pas du tout vu le prix : je mettrai plus de lisier sur céréales. 
 

SOBAC permet un retour à la nature

 

Les sols fonctionnent mieux et on peut être un peu plus exigeants avec eux. Quand je fais des intercultures, on tire de bons rendements en herbe. Quand, après un orge, on met un ray grass-trèfle et qu’on récolte ça au printemps, on fait quand même des tonnages conséquents. Sur une coupe, on est sur 3 à 3,5 t de fourrages en matières sèches avec des teneurs en matière azotée de 16,5 %. Ce qui permet derrière de bien valoriser au niveau de la ration des vaches laitières. 
SOBAC permet un certain retour à la nature et une meilleure valorisation des déjections et donc moins de pollution. Ça nous permet de travailler différemment et plus proprement. 
Nous avons une fille qui peut-être s’installera après nous. Aller au bout de l’aventure, ce serait à mon avis, d’aller jusqu’à la transformation. Et là, on valoriserait encore plus notre travail.


Cette année, entre un blé récolté le 10 août et une orge semée au 20 novembre, j’ai semé un couvert entre les deux pour 3 mois et j’ai été surpris par le volume de matière organique que j’avais à enfouir avant de semer. Je voulais garder mes sols propres. Ce volume de matière organique qui a piégé de l’azote dans le sol ne va pas être lessivé parce qu’il va être sous forme organique pendant l’hiver. Il va se transformer grâce à SOBAC et va être libéré au printemps, tout ça c’est satisfaisant intellectuellement. Avant, on aurait pris cela pour une galère. Le sol n’est pas ingrat, quand on s’en occupe bien il vous le rend. 
Le prochain palier sera de faire moins de labours. Les choses avancent toujours petit à petit. » 
 

Résultats

  • Une intensification de 1 147 L de lait
  • La plante est plus forte, plus résistante
  • Une diminution importante des intrants
  • Les frais vétérinaires ont baissé de moitié
  • Plus de soucis de métabolisme alimentaire ni de soucis de reproduction 
  • Une terre plus facile à travailler
  • Des terres qui se ressuient plus vite et plus d'excès d'eau
  • Sur les blés et les orges : 1,2 point de protéines gagné
  •  Des ambiances meilleures avec moins d’émanations d’ammoniac
  • 3 kg de carcasse en plus pour les porcs