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Témoignages et résultats

Témoignage
Témoignage d'Arnaud Caillierez, éleveur de vaches laitières + polyculture
Arnaud Caillierez
Aller vers un travail minimum du sol
Éleveur de vaches laitières + polyculture
2018
Saint-Martin-sur-Cojeul
62128
Pas-de-Calais

Culture/Production

Arnaud Caillierez, éleveur de vaches laitières à Saint-Martin-sur-Cojeul (Pas-de-Calais). L'exploitation : 146 hectares en polyculture élevage dont 30 ha de betteraves sucrières, 25 ha de pommes de terre fécule, 12 ha de maïs ensilage, 10/12 ha de pois de conserve, 6 ha de pâtures / 30 vaches laitières Prim’Holstein et 2 Brunes des Alpes pour 300 000 litres de lait.  

Produit/Usage

  • Bactériolit (depuis 2012) / Pour valoriser les effluents naturellement.
  • Bactériosol concentré (depuis 2012) / Pour une fertilisation naturelles des sols
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Témoignage

C’est au hasard d’une réunion chez Bonduelle qu’Arnaud Caillierez s’est retrouvé à écouter Erwan Allain, ingénieur à la SOBAC, Marcel Mézy et son fils Christophe. Confronté à une matière organique qui ne se décomposait pas bien, il a tout de suite pensé que le concept SOBAC était ce qu’il recherchait.

" Je connaissais un peu le monde des bactéries et des champignons et j’avais toujours dit à mon père que c’était les bactéries qui allaient nous sauver. 
C’était il y a cinq ans et j’ai tout de suite commencé à 100%. J’ai vite observé que les sols se travaillaient mieux et qu’ils résistaient mieux à la sécheresse. Ils sont plus faciles à travailler et nous faisons de vraies économies de gasoil puisque nous avons besoin de moins de puissance. 

 

Sur le maïs ensilage nous sommes stables en rendements mais nous sommes à un point au-dessus de la moyenne en PDIN, PDIE et amidon.

 

En qualité, nous sommes toujours dans la marge haute

 

Le plus important, c’était de garder les équilibres du sol.
Il n’y a pas de problèmes d’appétence au niveau du troupeau. Avec des vaches à 10 000 litres de lait, nous sommes à 35 de TP et 42/43 de TB. Nous faisons beaucoup moins appel au vétérinaire.
Je n’ai pas eu de baisse de rendement la première année. En 2016, il avait beaucoup plu et mes sols filtraient déjà beaucoup mieux. 

 

Du jour au lendemain, j’ai arrêté 27 tonnes de PK. J’avais pris conscience que le sol était vivant et je voyais qu’on perdait en fertilité. Les techniciens de coopérative me disaient que j’étais fou. En fait, ils vendent en faisant peur à l’agriculteur. On met un fongicide, un insecticide uniquement au cas où…Ça marche encore cette politique de la peur. 
Moi, je veux respecter l’environnement, le consommateur, respecter la vie tout simplement. 

 

On ne connaît pas les mesures qui vont être prises mais ce qui est sûr, c’est que la première économie, c’est que qu’on ne met pas dans les champs. Il faut être têtu, ne pas se préoccuper du regard des autres.
Cela fait 6 ans que je travaille avec la SOBAC. Si je compare avec les autres à travers le Centre de Gestion, je ne suis pas dans le bas du tableau. Six ans après je suis encore là, c’est que ça va !

 

Les terres sont plus faciles à travailler et il y a moins de terre qui colle


Avant de démarrer avec la SOBAC, j’avais fait des analyses de sol et j’en ai refaites quatre ans plus tard. En maïs, la CEC, la capacité d’échange cationique (qui mesure la taille du réservoir permettant de stocker certains éléments fertilisants comme le potassium, le magnésium et le calcium) a augmenté de 1,5 points, ce qui est un très bon signe. En betteraves, nous sommes tout à fait bien en taux de sucre et en blé, ça fait deux ans que nous avons de très bons résultats en protéines et en poids spécifique. Je fais juste deux petits fongicides à 80 % de la dose. Là aussi ce sont des économies. 
J’ai réduit notablement le nombre de passages sur les parcelles et grâce au Bactériosol, je n’ai plus besoin de passer le décompacteur. J’espère encore réduire d’un passage dans l’avenir.

 

Mon objectif, c’est d’aller vers un travail minimum du sol


Je suis contre l’irrigation qui va à l’encontre du développement racinaire des plantes. Aujourd’hui, avec un sol friable et décompacté, la plante va en profondeur chercher l’eau dont elle a besoin. L’irrigation, c’est vite 200 euros de l’hectare et certains font jusqu’à cinq-six tours d’eau sur les pommes de terre.
L’équilibre que nous amenons dans le sol est essentiel pour la qualité des plantes que nous produisons. La SOBAC apporte une réponse à ces objectifs. 
Je suis fier de pouvoir dire autour de moi qu’il y a une autre voie que le chimique tout en gardant son niveau de productivité ". 
 

Résultats

Arnaud utilise le Bactériosol et le Bactériolit. Il a commencé directement à 100 % sur son exploitation.

  • Travail des sols plus faciles
  • Moins de passages = économies de gasoil.
  • Meilleure résistance à la sécheresse. 
  • Très bonne qualité du maïs.
  • Moins de frais vétérinaires.
  • Meilleure filtration de l'eau dans les sols. 
  • Augmentation de 1.5 points de la capacité d'échange cationique.
  • Très bons résultats en protéines et poids spécifique.