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Témoignages et résultats

Témoignage
Mrs. Christian et André Aude, maraîchers et utilisateurs de Bactériosol, (84).
Biologique
Christian et André Aude
Nous sommes passés de 3 à 4 tonnes d’asperge
Maraîchers/arboriculteurs
2013
Le Thor
84250
Vaucluse

Culture/Production

Christian et André  Aude (SCEA AUDE) sont maraîchers à le Thor dans le Vaucluse. Ils sont en bio depuis une quinzaine d’années. Sur une surface totale de 45 ha ils cultivent, tout en Bio, 15 ha de vignes pour raisins de table, 5 ha d’asperges, 3 ha en poiriers et les reste en salade et courgettes.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2009) / Fertilisation des vignes et des légumes (raisons de tables, poiriers, salades, courgettes, asperges).
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Témoignage

Christian et André  Aude sont depuis toujours sur cette exploitation du Vaucluse ou ils y emploient sept permanents alors que l’été, ce sont une dizaine de saisonniers qui se joignent à eux. Cela fait près de quinze ans qu’ils sont en bio et aujourd’hui, ils disent faire les mêmes rendements que les conventionnels, en raisins de table et en salades.

 

" J’avais beaucoup de pommiers, et avec les nombreux traitements, je commençais à être malade. J’ai donc réfléchi à un changement dans ma façon de travailler avant tout pour moi. C’est pour ça que nous sommes passés en bio en 1999. J’ai connu la SOBAC à Tech and Bio à Loriol-sur-Drôme. Je mettais beaucoup de matière organique et ça ne marchait pas. Il manquait quelque chose pour que la matière organique se transforme comme il le faut. Je cherchais un produit et j’ai voulu l’essayer. C’était il y a quatre ans.


 

J’en ai pris une petite quantité, 5 tonnes pour 10 hectares. J’ai vu que ça marchait et j’ai continué

 

J’ai fait les essais sur les asperges. Tout a bien poussé de façon harmonieuse, au niveau racinaire tout d’abord, la végétation ensuite. Mon sol a tout de suite mieux fonctionné. L’année suivante j’ai fertilisé la majeure partie de l’exploitation avec Bactériosol.


 

C’est sur l’asperge que les résultats ont été les plus visibles, que ce soit au niveau qualitatif que quantitatif. En production, on a augmenté d’au moins une tonne. Je suis passé de trois à quatre tonnes. Ça fait 33 % de mieux, ce n’est pas négligeable. En plus, l’asperge est plus belle d’aspect donc plus facile à commercialiser. Sur la vigne aussi, il y a moins de carences. Les carences en fer se sont gommées. Les vignes un peu jaunes ont reverdi. C’est un bon indicateur sur la vie du sol. Elles ont gagné en vigueur et elles sont donc plus aptes à lutter contre les maladies.

 

Sur le maraîchage, c’est un peu spécial car ça a tendance à dégager trop de matière minérale d’un coup et il y a des légumes à qui ça ne plaît pas. Ça pousse trop vite. Il faut faire attention. Il faut diminuer les doses de Bactériosol. Ce sont des réglages qui se font d’une année sur l’autre. L’agriculture n’est pas une science exacte. J’essaie de maîtriser (rires).

 

Sur la structure des sols, il y a un mieux. Les sols sont plus faciles à travailler. En période de sécheresse, je trouve que mes plantes restent plus belles

 

J’ai deux grosses expéditions vers Cavaillon et Carpentras et autrement, on livre en Allemagne, sur Paris. J’ai aussi beaucoup d’épiciers qui s’approvisionnent chez nous.

Avec la SOBAC, nous avons trouvé un procédé qui correspondait à nos attentes. Pour l’avenir, nous voulons encore améliorer nos sols. Je sais que si je mets de la matière organique avec du Bactériosol, ça va marcher, alors qu’avant, je mettais beaucoup de matière organique mais elle mettait beaucoup de temps à se décomposer. Pour les asperges, avant je mettais trente tonnes et ça ne fonctionnait pas comme ça aurait dû. Maintenant, je suis à 20 tonnes avec du Bactériosol et c’est reparti. Sur le reste, je suis à dix tonnes. Par rapport à la spécificité de l’exploitation, on a trop de minéralisation.

 

On pourrait passer de la matière organique une année sur deux. L’effet de minéralisation, ce n’est pas que le Bactériosol qui le fait. C’est aussi parce qu’il y a une forte présence de matière organique. Maintenant que tout le travail de fond est fait avec Bactériosol, je vais pouvoir baisser un peu. En raisin de table, je suis à 200/250 kilos et pour les asperges à 400 kilos. Au début, j’étais à 500 kilos/hectare. Pour gagner notre vie, on est obligé de réfléchir à nos façons de travailler. Si on n’avance pas, dans dix ans on est mort. Il faut que nous progressions dans la commercialisation et il faut continuer à améliorer notre production.


 

Ici, nous sommes entourés de maisons. Nous sommes perçus différemment par les voisins. C’est très positif. Ils nous le disent. Il y a beaucoup de retombées à ce niveau. Les gens sont très concernés par tous ces problèmes même si ce n’est pas pour ça qu’ils vont acheter bio ».

 

André : " Nous nous inscrivons dans l’agriculture durable et pour qu’il y ait une suite, il faut donner au sol tous les atouts pour qu’il vive sereinement. On pensait agriculture raisonnée il y a quinze ans mais tant qu’à y aller, nous avons franchi le pas et nous sommes passés en bio. On avait un voisin en bio et en plus il y avait des aides à l’époque qui nous ont permis de sauter le pas. Pendant les trois premières années, ça a été vaches maigres. A la fin des années 90, il ne faut pas perdre de vue que les producteurs bio étaient encore pris pour des gens un peu à part. Aujourd’hui, le conventionnel vient puiser des idées chez nous. La tendance s’est inversée ".

 

Christian : " Mais maintenant, en volume, nous produisons autant qu’en conventionnel. En raisin de table, en salades, on est au niveau des autres. Nous sommes dans les mêmes rendements avec de meilleures marges même si ça demande un peu plus de travail au niveau de la lutte naturelle contre les mauvaises herbes. Bien sûr que la reconnaissance de la SOBAC à l’échelon national au travers des multiples récompenses qu’elle reçoit, ça nous touche. Ça confirme ce que nous pensions d’ailleurs, à savoir que c’est un procédé qui s’inscrit parfaitement dans une logique d’évolution de l’agriculture ".

 

André : " Les mentalités évoluent et les jeunes sont plus sensibles à toutes ces considérations. Nous recevons souvent des stagiaires du lycée agricole voisin et des visites de classes qui sont très à l’écoute. 
Il ne faut pas rester seul dans son coin, il faut partager son expérience. C’est comme ça que l’agriculture avancera ".

 

Résultats

Christian et André Aude utilisent du Bactériosol concentré UAB depuis 2009, pour la fertilisation des raisins et des légumes (salades, courgettes et asperges).

 

  • Nous sommes passés de 3 à 4 tonnes d’asperges.
  • Sur la vigne il y a moins de carences.
  • Les vignes un peu jaunes ont reverdi.
  • Les sols sont plus faciles à travailler.
  • En période de sécheresse, je trouve que mes plantes restent plus belles.
  • Une pousse harmonieuse surtout au niveau racinaire.
  • Une décomposition beaucoup plus rapide de la matière organique.
  • Maintenant, en volume, nous produisons autant qu’en conventionnel.