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Témoignages et résultats

Témoignage
Eric et Nicolas Leclerc, éleveur dans l'Indre (36).
Eric et Nicolas Leclerc
Même la couleur du sol a changé
Éleveurs caprins/ céréalier
2014
Aize
36150
Indre

Culture/Production

Eric et Nicolas Leclerc sont éleveurs caprins et céréalier à Aize dans l'Indre (SCEA de la Bagatelle).
Leur exploitation : 184 hectares, avec un troupeau de 200 chèvres laitières et culture de céréales (tournesol, colza, blé, maïs).

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2011) / Pour augmenter la fertilité des sols naturellement.
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Témoignage

Eric et son fils Nicolas sont des éleveurs caprins qui adorent parler de leur expérience. Dans le procédé SOBAC depuis plus de cinq ans, ils ont d’ailleurs accueilli au printemps 2014, une " Portes ouvertes " qui a attiré près de 80 exploitants. De l’économie à l’agronomie en passant par les aspects environnementaux, c’est toute l’efficacité du concept qui a été évoqué tout au long de cette journée.

Eric : " J’ai connu la SOBAC sur internet. Il y avait un titre qui m’avait accroché. C’était : " Marcel Mézy, redonner vie au sol ".  J’ai appelé le siège et un commercial est vite passé. Nous sommes dans le concept depuis 2009 et nous avons commencé sur des micro-parcelles. Dès la deuxième année, j’ai remarqué que la terre était plus facile à travailler. Les mauvaises herbes avaient disparu. 


Cette année nous avons eu des rendements exceptionnels en orge, de l’ordre de 85 quintaux. Nous avons appris l’autonomie alimentaire.
Nous faisons du méteil et de l’épeautre pour les chèvres.
Nous cherchions avant tout à réduire nos charges. Notre nouvelle façon de travailler fait que nous évoluons aussi au niveau du matériel et qu’en ayant besoin de moins de puissance, nous faisons aussi des économies sur le gasoil. En fait, ce sont plein de paramètres mis bout à bout qui font la différence. Par exemple nous avons réduit de moitié les herbicides sur le colza qui est exceptionnel cette année. 
Merci Monsieur Mézy d’avoir inventé ce procédé. On y croyait mais on se disait : " Jusqu’où ça va aller ? ".

 

Aujourd’hui, nous sommes très satisfaits


Nous n’avons pas perdu en rendements et nous pourrons encore baisser les intrants. Sur l’orge par exemple, on va pouvoir se passer du premier fongicide. 
Le maïs reste vert beaucoup plus longtemps. Sur ces sols limoneux, le Bactériosol est très efficace. On arrive à labourer et à simplifier le travail derrière. Sur le colza, nous nous sommes aperçus qu’on pouvait se passer des oligoéléments, c’est donc qu’il se passe quelque chose dans le sol. Au niveau des gains à l’hectare, nous en sommes à 161 euros sur le blé, 433 sur le maïs, 185 sur le tournesol et 46 sur le colza. 

 

Je ne peux plus supporter la chimie

 

 

Pour ce qui est de l’élevage, nous avions commencé les méteils au moment où nous avons acheté le troupeau, en septembre 2010. Nous avons pris un nutritionniste et aujourd’hui je peux affirmer que nous sommes dans le vrai. Nous sommes passés de 80 à 95 pour cent en taux de fécondité. 
Nous sommes en zone AOP et beaucoup ont arrêté parce qu’ils n’étaient pas autonomes et qu’ils ne pouvaient pas faire face. Nous, nous sommes passés de 110 à 200 chèvres. Le contrôleur laitier n’en revenait pas quand il s’est aperçu qu’on ne donnait pas de minéraux tous les jours à nos chèvres. Nous n’en faisons que trois cures par an. 

 

Si nous n’avions pas connu la SOBAC, nous ne serions pas autonomes.
au niveau de l’alimentation du troupeau. Nos frais vétérinaires sont minorés, nos chèvres vieillissent beaucoup mieux. Quant à la Chambre d’Agriculture, nous ne l’intéressons pas. Ils disent que nous ne travaillons pas dans le bons sens… 

 

Au niveau du blé, après analyses, nous avons un meilleur taux de protéine, un meilleur PS que la normale

 

Nous avons un PS de 79 et un taux de protéine de 12 quand la norme ici est habituellement de 73 et 9. 
Nous avions fait des réductions d’azote sur les céréales et nous allons continuer. 
En continuant de réduire nos charges, nous sommes dans les clous de la réforme de la PAC. Nous réfléchissons à rester comme ça ou à passer en Bio.
Nous sommes ouverts à tout et une chose est certaine, nous voulons continuer à baisser les engrais et les phytos.
Lorsque nous avons organisé une Portes Ouvertes avec la SOBAC, nous avions creusé deux fosses, une avec le procédé et l’autre avec NPK. C’était fou la différence au niveau de l’enracinement des végétaux, au niveau de la porosité sur sol. Même la couleur du sol a changé…


Nicolas : " J’ai fait un bac général puis j’ai fait un BTS agricole. Je ne suis pas formaté et au début je voulais voir, sans a priori. En deux ans, j’ai vu la structure du sol évoluer. La chambre d’Agriculture nous a lâchés mais ce n’est pas grave, on sait faire… Je parle beaucoup de notre façon de travailler autour de moi mais les gens ont beaucoup de pression sur eux. Il y a des personnes aptes à entendre notre discours, d’autres moins. Les jeunes sont dans leur ensemble prêts à changer. Ils voient les méfaits du chimique.  
Nous ne sommes pas encore à 100 % dans le concept mais c’est imminent. 


Eric : " Pour nos enfants, nos petits-enfants nous ne pouvions pas continuer comme ça. Je ne peux plus supporter la chimie. Ça détruit tout. Si on peut faire autrement – et maintenant on sait qu’on peut le faire- on a gagné ". 

 

Résultats

Ils utilisent du Bactériosol pour apporter une fertilisation naturelle.

 

  • Terre plus facile à travailler.
  • Réduction des charges.
  • Meilleure résistance à la sécheresse.
  • Rendements et qualité.
  • Meilleur enracinement.
  • Amélioration de la structure du sol.