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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
Damien Latapie, éleveur de Blonde d'Aquitaine dans le Gers
Biologique
Damien et Séverine Latapie
Les veaux profitent beaucoup plus
Éleveur de Blondes d'Aquitaine et élevage de canards à gaver
2015
Mont d'Astarac
32140
Gers

Culture/Production

Damien Latapie, à Mont d’Astarac dans le Gers est installé depuis 2009 sur la ferme familiale avec sa sœur Séverine.

Leur exploitation : 70 hectares de SAU dont 50 ha de prairies, 15 ha de maïs et 5 ha de méteil grainElevage bio avec 70 blondes d’Aquitaine et élevage de 4000 canards pour gavage.

Produit/Usage

  • Bactériolit (depuis 2010) / Pour valoriser les fumiers.
  • Bactériosol concentré (depuis 2010) / Pour une fertilisation naturelle.
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Témoignage

La plus grande victoire de Damien vis-à-vis de son père, c’est d’avoir abandonné le chimique pour le procédé SOBAC puis d’être passé en bio. Avec sa sœur Séverine, ils ne manquent pas d’ambition. 

« J’avais conscience qu’on ne valorisait pas assez nos effluents qui étaient considérés comme des déchets. J’avais eu un maître de stage pendant mon cursus scolaire qui commençait la démarche avec le Bactériosol en 2006 ou 2007. Il m’avait fait prendre conscience de l’importance de l’humus, de la matière organique dans les sols. 
J’ai commencé avec la SOBAC en 2010 quand j’ai monté ma nouvelle stabulation.


Je suis passé dans le procédé SOBAC avant de passer en bio mais c’est le procédé SOBAC qui m’a amené vers le bio. Stéphane (technico-commercial de la SOBAC) m’avait beaucoup accompagné dans les choix d’implantations à base de méteil et au vu des rendements de fourrage, du tonnage de matière sèche sans engrais, je me suis dit : pourquoi pas ?


En 2010, j’ai semé des prairies dix plantes avec mon père. J’étais convaincu du bien-fondé de cette démarche vers l’autonomie malgré la réticence de mon père. Aujourd’hui, il est le premier convaincu.
Avec le Bactériolit, ce n’est pas dans le bâtiment que j’ai été  le plus surpris, c’est dehors. Une des premières fois où j’ai mis du fumier ensemencé en bout de champ, j’y suis retourné trois semaines après. J’ai mis un coup de fourche dedans, le fumier travaillait à une vitesse incroyable. 

 

La résistance à la sécheresse est impressionnante

 

Le maïs bio non irrigué, potentiellement il n’y aurait pas dû y en avoir cette année avec la météo qu’il y a eu. J’ai récolté 50 quintaux alors qu’il n’avait pas pu s’implanter correctement.  Il y a des épis, mon père n’en revient pas. La résistance à la sécheresse est impressionnante. De plus, en irrigué j’ai récolté 100 qx aux normes et toujours en bio.

J’avais de gros problèmes de fécondité, des IVV (intervalles vêlage-vêlage) très importants. J’étais à 480 jours de moyenne et aujourd’hui je vais être à 365 jours d’IVV, soit un gain direct de 25 000 € sur l’atelier bovin. 
J’ai aussi un lait plus riche et des veaux qui profitent beaucoup plus vite. 


Je suis en alimentation libre-service mais c’est impressionnant ce que les vaches mangent. Elles en sont folles de ces prairies. Avec des bêtes qui ont pâturé sur des prairies dix plantes ensemencées avec Bactériolit,  j’ai des GMQ (gain moyen quotidien) jusqu’à deux kilos par jour sans acheter d’aliment. Je gagne quinze jours/ trois semaines sur l’âge de vente de mes veaux. C’est impressionnant. J’ai quelques connaisseurs en vente directe qui m’ont dit : «T’as changé quelque chose ? Garde ça ». 


Sur les frais vétérinaires, j’ai toujours la même note en fin d’année mais j’ai doublé le troupeau.

 

Ça veut dire que les frais véto ont été diminués par deux


Ce printemps, j’ai fait deux ou trois tranchées dans une parcelle pour faire un drain. J’avais semé le méteil sur le maïs dans de très mauvaises conditions et le dessus était très dur. Quand l’entrepreneur a cassé la croûte du dessus, il a creusé au ralenti avec la pelle. Il n’avait jamais vu ça : des galeries de vers de terre partout, plus aucun résidu végétal dans le sous-sol, tout était digéré. Et en plus la terre était souple. 
Je n’ai jamais été à l’aise avec un pulvé ou un semoir d’engrais et aujourd’hui je suis plus fier qu’avant d’être éleveur.


Mon père qui est très pragmatique me dit que la boucle est bouclée, qu’on revient à des choses plus simples que sa génération avait abandonnées.  
L’école ne m’emmenait pas du tout dans cette direction et c’est ma plus grosse colère. J’essaie de canaliser cette colère en organisant des visites pour des lycées. Je veux leur faire entendre ce message, leur montrer une autre agriculture et dire aux lycéens: " c’est possible ! "

 

Résultats

Ils utilisent du Bactériolit pour valoriser les effluents d'élevage et aussi du Bactériosol pour la fertilisation des terres.

 

  • Evolution rapide du fumier.
  • Meilleure résistance à la sécheresse.
  • Des animaux en meilleure santé, qui profitent plus.
  • Réduction des frais vétérinaires.
  • Souplesse de la terre.