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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
Dominique Botteon, arboriculteur et céréalier, utilisateur de Bactériosol concentré depuis 2004, (47).
Dominique Bottéon
Des récoltes régulières tous les ans et aucun souci de sécheresse
Arboriculteur/céréalier
2014
Lévignac de Guyenne
47120
Lot-et-Garonne

Culture/Production

Dominique Bottéon est arboriculteur et céréalier à Lévignac de Guyenne (Lot-et Garonne). Il est installé depuis 1978 à l’EARL de Saint-Lacas avec son fils Clément de 26 ans, où ils cultivent 78 ha de vergers dont 42 ha de pruniers, 15 ha de noisetiers et 11 ha de blé et 6 ha de tournesol.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2009) / Pour augmenter la fertilité des sols naturellement.
  • Bactériosol booster (depuis 2015) / Pour une fertilisation localisée au moment du semis.
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Témoignage

Dominique Bottéon est président de l’association des producteurs indépendants de pruneaux, il est, avec un autre collègue, l’un des représentants de cette filière au niveau national et même international. Son aventure avec la SOBAC a démarré il y a plus de quinze ans.

" En 1998, un producteur de lait animateur du CETA de Parmontal utilisait ce concept assez innovant à l’époque. Nous avons fait des essais et même des tests avec trois graines de blé dans des pots transparents et c’était impressionnant. En traditionnel, les racines étaient très peu développées et avec Bactériosol il y en a avait le double voire le triple.

Il fallait oser le faire en pruniers. En fait, il y avait un peu de tout dans ma démarche. J’en avais assez d’utiliser les produits chimiques, notamment les engrais pour les pruniers qui, en plus, étaient souvent chers. Le fait d’utiliser le Bactériosol développait quelque chose d’innovant avec les bactéries qui créent de la matière, de l’humus. Et au niveau racinaire, dans des sols asphyxiants, c’était particulièrement intéressant. 

 

On s’est mis à utiliser moins d’engrais azotés, sans baisse de production et par la suite, j’ai arrêté tous les autres engrais. On ne met plus ni phosphates, ni potasse. J’ai fait deux ans d’essais avant de basculer à 100% avec Bactériosol. 

Maintenant, j’ai des récoltes régulières tous les ans.

 

Ça pousse très bien, sans rajout d’azote, et surtout je fais de très beaux calibres en prunes

 

La régularité, c’est ce que je mettrais d’abord en avant. C’est fini l’alternance entre les grosses récoltes avec des petits fruits et les récoltes moindres avec des fruits plus gros. Même si un prunier comme cette année est très chargé, je vais sortir un calibre moyen autour de 48/50. On a de bons résultats avec en plus de la qualité en bout de chaîne. Gustativement c’est très bon. 
   
Notre façon de travailler n’est pas prise en compte par les Chambres. Et ce n’est pas l’intérêt des techniciens de coop de voir se développer ce genre de démarche. Ils vous diront toujours qu’ils ont quelque chose de mieux à proposer.  Il faudrait des techniciens indépendants pour faire des analyses comparatives.
Au niveau analyses de sol, c’est bon. Il n’y a plus de carences dans les sols à part une parcelle qui a très peu de sol arable mais c’est vraiment très limité. Quand on a fait un profil de sol, on a remarqué un système racinaire sain et développé. Et la terre était très meuble même en profondeur.

 

Aucun souci de sécheresse


En vergers, nous ne travaillons plus les sols depuis vingt ans à part les trois premières années. Ensuite, on enherbe tout en installant l’irrigation et après, les arbres passent leur vie entourés d’herbe sauf sur le rang où il y a un mètre désherbé. Je n’ai aucun souci de sécheresse. 

 

Au niveau maladies, je n’ai pas d’insectes genre araignées rouges, je n’ai pas de pucerons. On respecte certains traitements qui pour moi sont obligatoires pour la rouille et le dernier traitement début juillet pour éviter le monilia. Après, cette année, quand vous avez de la pluie tous les trois jours avec un ciel couvert, on ne peut pas éviter une attaque de monilia.  
Pour démarrer, il faut être prêt dans sa tête, être convaincu du bien fondé de sa démarche.
Nous sommes pratiquement dans les clous par rapport aux mesures qui vont être prises au niveau phytos et intrants chimiques. Eliminer plus ou moins tout ce qui était chimique, c’était un de mes objectifs. 

 

A partir du moment où on manipule des produits dangereux, on pense à sa santé et à la santé des siens. On essaie de se protéger au maximum. C’est un réel soulagement d’en utiliser beaucoup moins qu’avant.
J’aime utiliser des produits spécifiques, au cas par cas, et non pas un produit qui flingue tout. Quand je vais dans le verger et que je me prends des grosses araignées qui tissent leurs toiles d’un arbre à l’autre, je suis content. C’est un prédateur naturel d’insectes et c’est bon signe.

 

Ça veut dire que dans le verger il y a une vie naturelle qui s’exprime


Nous avons compris qu’il valait mieux regarder son arbre et la météo plutôt que d’appliquer bêtement ce que préconisait le technicien par texto ou mail  du genre « il faut traiter à telle date, à tel volume ».  Vous  aviez un calendrier de traitement et en face vous aviez les produits. Un peu comme une prescription médicale. C’était toujours du préventif alors qu’aujourd’hui, à part pour la rouille qui peut être très dangereuse, on n’est plus dans cette logique. Il faut utiliser des produits dont on mesure la rémanence afin de ne pas les retrouver à la récolte.


Finalement ça pousse très bien comme ça, il n’y a pas besoin de toute cette chimie. 
Je me souviens qu’en quatrième, avec le professeur de sciences naturelles nous avions creusé le sol sur un mètre cube. Nous avions ensuite compté les vers de terre. Et le prof nous avait dit : « Un ver de terre, ça ingurgite tant de terre par jour qu’il rejette ensuite en surface ». On avait calculé que ça équivalait à deux labours dans une année. Et que donc, s’il y avait des vers de terre, il n’y avait pas forcément besoin de labourer la terre. Ça m’est toujours resté dans un coin de la tête. Aujourd’hui, nous ne labourons quasiment plus nos terres si ce n’est lorsque nous arrachons un verger de pruniers pour enlever les racines. 

 

 

Et depuis que nous travaillons en Bactériosol il y a beaucoup plus de vers, même si en paillant j’en avais déjà pas mal

 

Les gens qui viennent faire les prélèvements pour les analyses de sols, sont à chaque fois agréablement surpris. 

 

Quand j’ai démarré mon exploitation en 1978, j’avais 18 ans. J’ai récupéré des terres que personne ne voulait. Des terres battantes sur lesquelles il était difficile de faire des récoltes. Je me suis toujours juré que j’arriverais à y faire quelque chose. Et aujourd’hui, sur 13 hectares, il y a dix hectares de pruniers et le reste en noisetiers avec les résultats qu’on connaît. Aujourd’hui ces terres produisent aussi bien que les terres argilo-calcaires.

 

Clément : « J’ai fait un brevet professionnel. J’ai toujours connu Bactériosol sur l’exploitation. C’est important pour moi de savoir qu’on travaille de cette façon. Petit, je me rappelle voir mon père revenir de traiter, le tracteur était tout bleu et lui aussi. On utilise beaucoup moins de produits, même le cuivre. On l’a pratiquement abandonné car ce n’est pas bon avec le Bactériosol ».

 

Dominique : Je suis très content de voir la SOBAC recevoir des prix. J’en suis même un peu fier. Ça rejaillit sur nous tous. 
Nous allons organiser notre première « Portes Ouvertes ». Ça favorise les échanges, c’est important. Je suis en demande de contacts avec d’autres personnes travaillant dans le procédé SOBAC. 
Sur les noisetiers, nous continuons à apprendre. Nous sommes de jeunes producteurs, nous n’en sommes qu’à notre troisième récolte. 
Nous sommes aussi en train de reprendre une exploitation céréalière. Nous allons passer de 15 à 55 ha de céréales. C’était tout en chimique et nous allons passer 100% en Bactériosol. Nous avons donc plein de challenges à relever ».
 

Résultats

Pour la fertilisation de ses vergers (pruniers et noisetiers) et de ses céréales, M. Bottéon utilise du Bactériosol depuis 1999 et du Bactériosol Booster depuis 2015.Quand la terre est fertile après 8 ans de SOBAC ! ☺️  Merci au GAEC PANEL pour le partage de cette photo .  ℹ️ Maïs semé après la récolte d'orge soit le 9 juillet, indice 180;

 

  • Des récoltes régulières
  • Amélioration de la vie du sol
  • Réduction importantes de l’utilisation de produits chimiques et suppression des engrais de fond
  • De très beaux calibres en prunes
  • De la qualité en bout de chaîne (gustatives)
  • Un système racinaire sain et développé
  • Aucun souci de sécheresse
  • Au niveau maladies, pas d’insectes (araignées rouges) et  pas de pucerons