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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
GAEC du Cheval Blanc, éleveur porcins et vaches laitières
Jean-Michel et Jérôme Chevalier
En rendements, nous restons au même niveau mais avec la qualité en plus
Éleveur porcins et de vaches laitières
2021
Beaupréau-en-Mauges
49600
Maine-et-Loire

Culture/Production

Jean-Michel et Jérôme Chevalier du GAEC du Cheval Blanc sont éleveurs porcins et de vaches laitières à Beaupreau-en-Mauges (49). L'exploitation : 160 ha dont 55 ha de maïs, 55 ha de blé, 27 ha de prairies temporaires, 14 ha de prairies naturelles, 9 ha de luzerne. 140 truies naisseur-engraisseur, 85/90 vaches laitières Prim’Holstein et quelques jersiaises pour 740 000 litres de lait.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2013) / Pour augmenter la fertilité des sols naturellement.
  • Bactériolit (depuis 2013) / Pour valoriser les effluents d'élevage
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Témoignage

Avec une qualité du blé à la hausse, Jérôme et Jean-Michel Chevalier ont dû baisser la quantité de blé dans la ration des porcs charcutiers. Un des constats positifs depuis qu’ils travaillent avec SOBAC.

Jean-Michel et Jérôme Chevalier, GAEC du Cheval Blanc

Jérôme : « Nous sommes allés à une porte ouverte SOBAC chez un producteur laitier à Landudec dans le Finistère. Il nous a parlé de sa façon de travailler avec moins d’azote, moins de fongicides et comment, en passant dans un système en herbe, il a gagné en autonomie alimentaire. Notre objectif initial était de produire comme avant en achetant le moins possible à l’extérieur. Nous avons commencé par utiliser BACTÉRIOLIT pour les porcs charcutiers.

 

Jean-Michel : Avec le lisier nous avions des problèmes de croûtes et de mouches. Nous avions essayé d’autres produits dans les salles d’engraissement mais nous n’étions pas satisfaits. Cette fois-ci nous avons vite eu un lisier plus liquide, plus facile à travailler dans les fosses et avec moins d’odeurs. 

Avec moins d’ammoniac dans les porcheries, les cochons ont vite eu moins de problèmes de toux et de problèmes respiratoires

 

En frais vétérinaires, nous sommes en nette diminution.

 

Jérôme : En 2013, nous avions fait des essais à l’automne avec BACTÉRIOSOL sur des prairies longue durée. Au printemps, la bande BACTÉRIOSOL était plus verte, plus dense, c’était à couper au couteau. Nous en avons mis dans le blé en mars et avec la pelle nous avions vu la différence à l’odeur de la terre et à l’activité des vers de terre. Avec BACTÉRIOLIT, il y avait beaucoup plus de vie microbienne et un meilleur enracinement. Ça nous a plu.

 

En 2017, nous avons fertilisé 100 % de notre surface avec les solutions SOBAC. Tous les lisiers sont ensemencés avec BACTÉRIOLIT et épandus sur les surfaces cultivables. BACTÉRIOSOL est épandu sur le reste. Depuis 3 ans, nous ne faisons qu’1/2 fongicide au lieu de trois et nous avons aussi arrêté les régulateurs. Nous plafonnons en azote minéral à 110 unités au lieu de 160 auparavant. Nous avons arrêté le coup d’azote qu’on mettait mi-mai pour augmenter la protéine. Nous avons compris qu’il était contre-productif au niveau de l’efficience nutritionnelle.

 

En rendements, nous restons au même niveau mais avec la qualité en plus

 

Jean-Michel : Je pense en effet que la qualité est meilleure. N’ayant que 60 % d’autonomie, avec les céréales produites pour la ration des porcs charcutiers, quand je nourris les porcs avec le blé que j’achète à l’extérieur, je suis obligé d’augmenter la ration journalière par cochon. C’est de l’ordre de 2 à 3 % en plus. J’ai moins de croissance avec le blé que j’achète. Je mets 100 g de ration/jour en moins par porc charcutier avec le blé que nous produisons sur une ration de 2,5 kg. Au niveau du classement c’est mieux, les résultats sont plus homogènes.

J’ai moins de croissance avec le blé que j’achète. Je mets 100 g de ration/jour en moins par porc charcutier avec le blé que nous produisons sur une ration de 2,5 kg. Au niveau du classement c’est mieux, les résultats sont plus homogènes.

 

Jérôme : C’est dur de sortir du conventionnel. Nous mettons encore 150 à 200 kg d’urée, ce n’est pas toujours justifié. Nous suivons encore le technicien. Je pense que l’an prochain, nous allons essayer de ne pas en mettre du tout. Nous avons fait des changements au niveau de la génétique pour les porcs, nous sommes passés à une race plus rustique. Avec SOBAC, c’est un ensemble de changements que nous opérons petit à petit, il y a de belles observations et nous gagnons en indépendance de décision.

 

Il faut peut-être qu’on aille vers d’autres cultures pour faire plus de protéines. C’est surtout le soja et le colza que nous achetons beaucoup à l’extérieur. Il nous manque 20 à 30 ha de cultures pour être autonomes au niveau alimentaire pour les vaches laitières et les porcs charcutiers.

 

Jean-Michel :

 

Je pense que nous résistons mieux qu’en conventionnel dans des contextes extrêmes

 

En herbe, nous faisons nos stocks dès le printemps. Avec SOBAC, nous obtenons de très belles prairies, très homogènes avec beaucoup de trèfle. Elles restent en état beaucoup plus longtemps et mi-juin il y a encore des pâturages de bonne qualité. »

 

Résultats

  • Un lisier plus liquide, plus facile à travailler et avec moins d’odeurs.
  • Moins d’ammoniac dans les porcheries => moins de problèmes respiratoires chez les animaux
  • Beaucoup moins de frais véto
  • Plus de vie microbienne dans le sol 
  • Un meilleur enracinement
  • Des cultures de meilleures qualités
  • De très belles prairies, très homogènes avec beaucoup de trèfle