bandeau image
icon-temoignage

Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
Philippe et Anthony Guirois
Philippe et Anthony Guirois
Au niveau de la marge on est forcément bien, nous avons rationnalisé tellement de postes
Éleveurs caprins
2022
Craon
53400
Mayenne

Culture/Production

Philippe est installé depuis 1989 et Anthony depuis 2016; Yolande, l’épouse de Philippe est salariée. L'exploitation c'est : 85 ha dont 15 ha d’orge et pois et 70 ha d’herbe / 600 chèvres de race alpine / 50 boucs dont 25 de deux ans et 25 de l’année et 120/130 chevrettes de renouvellement / 130 inséminations artificielles et le reste en insémination naturelle.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2016) / Pour augmenter la fertilité des sols naturellement.
0

Témoignage

Philippe et Anthony Guirois

Avec ses parents Philippe et Yolande, Anthony Guirois pense avoir encore une large marge de progression dans la conduite de l’exploitation. En harmonisant l’ensemble et en utilisant BACTÉRIOSOL sur 100 % de l’exploitation depuis 4 ans, la famille Guirois pense que les chèvres ont gagné plus d’un an en longévité et elles sont largement au-dessus de la moyenne nationale en production de lait.

 

Philippe : « Nous avons un quota de 640 000 litres mais nous sommes plutôt à 580 000 litres. Au contrôle laitier, nous sommes à 1 000/1 050 kg avec des taux de 38/33 en TB/TP. Sur les 15 hectares qui ne sont pas en herbe, cette année, on ne met que de l’orge, mais d’habitude on fait des méteils grains. Tout est récolté en grains et redonné aux chèvres. Sur le reste, une moitié est en luzerne, et l’autre en graminées et trèfle. En fourrages, nous sommes autonomes.

« Anthony : En 2016, on a fait un premier essai BACTÉRIOSOL sur une demi-parcelle. Nous utilisons aujourd’hui BACTÉRIOSOL sur toute l’exploitation. On le met à l’automne juste avant de mettre le fumier.

 

Philippe : C’est sur les prairies qu’on a vu les premiers résultats. Il y a deux ans, on avait du foin qu’il était plus que temps de faucher. L’entrepreneur a été surpris et disait : « Qu’est- ce que vos prairies sont fournies ». Il ne comprenait pas.

 

Anthony : Même si ça n’y paraît pas, c’est d’une incroyable densité. Le pied est plus épais. L’entrepreneur répétait : « Il y a de la camelote ». Après 4 ans d’utilisation sur toutes nos surfaces, on est satisfait, même si on avait déjà de bons rendements.

 

« LA QUALITÉ DU FOURRAGE EST MEILLEURE »

Philippe : On sort 12 t/ha de matière sèche, sachant qu’on peut atteindre 20 t/ha en luzerne. Malgré la sécheresse, en 2020 on a fait 6 coupes dont une sans pluie. Il n’y avait pas eu une goutte d’eau et on a récolté. Ça veut dire que la plante par son enracinement a quand même pu aller chercher ce dont elle avait besoin dans le sol. Dans la pérennité des prairies, ça joue forcément un rôle. Dans les fonds hydromorphes, aujourd’hui la vie est revenue. Depuis qu’on est dans un système tout en herbe, moins on travaille le sol, meilleur c’est. On se compare souvent avec des voisins qui sont en conventionnel.

 

Anthony : En mettant BACTÉRIOSOL, avec un fumier pailleux, équilibré comme le nôtre, c’est idéal.
 

Philippe : La qualité du fourrage est meilleure et on diminue les complémentations alimentaires. C’est donc que nos chèvres trouvent ce dont elles ont besoin dans le fourrage.
Au printemps, au moment des premières coupes, elles laissaient les minéraux parce qu’elles en avaient trop. J’ai diminué d’un tiers les minéraux apportés aux chèvres.

 

Anthony : On se demande même si on ne pourrait pas aller jusqu’à s’en passer. Quand on lit le livre sur Marcel Mézy, si tout fonctionne dans le sol, il ne sert à rien d’apporter plus. Nous faisons le séchage en grange depuis 9 ans et avec BACTÉRIOSOL les résultats sont vraiment très bons.

Les chèvres vieillissent mieux, on a besoin de moins de renouvellement, elles sont moins malades.

Elles ont forcément un système digestif plus sain.

 

« ON RÉSISTE MIEUX À LA SÉCHERESSE »

Philippe : Quand tout le monde souffre de la sécheresse, nous aussi, mais beaucoup moins, on résiste mieux. L’année dernière avec l’orge de printemps, on a quand même fait 55 qtx/ha sans intrant chimique (azote, fongicide).

 

Anthony : Sur la même culture, on a fait 65 qtx/ha cette année.

 

Philippe : Sur le maïs, on avait vu l’année dernière qu’il se comportait bien même en période de sécheresse. Et quand il y a de fortes précipitations, la terre se ressuie mieux. Deux heures après une grosse pluie, tu marches sur la terre et ça ne colle pas aux pieds.
La faune est de retour. Quand je fauche, au premier tour de champ ça part dans tous les sens : les faisans, les perdrix qui reviennent, les lièvres. C’est redevenu un refuge à gibier.

 

« LES CHÈVRES ONT GAGNÉ UN AN VOIRE DEUX »

Anthony : Nous avons 600 chèvres et nous sommes encore mieux en frais vétérinaires qui déjà n’étaient pas très élevés.

 

Philippe : On est très bas en cellules, il y a moins de mammites, moins de consommation d’aliment. Les techniciens sont surpris de voir nos chiffres. Nous sommes beaucoup plus sereins aujourd’hui. De 700 grammes de complémentation, nous sommes passés à 460 g par chèvre sans baisser en production de lait.

 

Anthony : On aimerait baisser un peu en chèvres en faisant autant de lait si ce n’est plus.

 

Philippe : Il y a du potentiel. Les chèvres sont toutes nourries en un seul repas pour la journée. Après la traite du soir, on repousse un peu le foin et c’est terminé. Il y a des chèvres qui font 1 000 kg de lait quand d’autres font 1 800 ou 2 000 par an. Il faut encore travailler sur la génétique, le comportement alimentaire individuel. Une chèvre, ça trie beaucoup plus qu’une vache. Et au niveau de l’herbe, on va essayer d’améliorer encore les mélanges. On choisit les meilleures prairies pour le séchage en grange. C’est là où BACTÉRIOSOL va encore nous aider à progresser. Il faut trouver le bon dosage entre chaque espèce pour faire la ration la plus équilibrée possible.
Le titre du livre de Marcel MEZY « L’homme qui redonne vie à la terre », ça résume tout. La durée de vie des pâtures a augmenté, celle des chèvres aussi. Séchage en grange, BACTÉRIOSOL, c’est une mise en harmonie.

 

Anthony : On complémente moins, donc on fatigue moins le foie, l’ensemble de l’organisme de la chèvre est en meilleure santé. Je pense qu’elles ont gagné 2 ans en longévité de production.

 

Philippe : Nous faisons partie des élevages qui ont la moyenne d’âge la plus élevée et nous n’avons que 18 % de renouvellement sachant que beaucoup d’élevages sont à 30 voire 40 %.

 

Anthony : Comme elles sont de moins en moins poussées, elles se portent logiquement de mieux en mieux. La doyenne a 15 ans. Le pic de leur forme est à la 3ème - 4ème lactation. La moyenne nationale d’âge pour un troupeau de chèvres est à 3,5-3,8 quand nous, nous sommes à 5 ans.

 

Au niveau du lait, nous faisons 100 litres de plus que la moyenne nationale par chèvre et par an. Au niveau de la marge on est forcément bien, nous avons rationnalisé tellement de postes. »

 

Résultats

  • Meilleurs fourrages
  • Diminution des frais vétérinaires
  • Baisse du renouvellement
  • Amélioration de la production