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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
Yvette et Gilles Mesmin, éleveurs de bebis en Haute Vienne, utilisateur du concept SOBAC
Yvette et Gilles Mesmin
Notre marge a augmenté de 30 %
Éleveurs de moutons de race Charolaise et Suffolk
2015
PEYRAT DE BELLAC
87300
Haute-Vienne

Culture/Production

Yvette et Gilles Mesmin sont éleveurs à Peyrat de Bellac (Haute-Vienne), installés depuis 1987. Leur exploitation : 55 hectares SAU dont 10 ha de céréales, 30 ha de prairies temporaires et 12/15 ha de prairies naturelles.  Élevage ovins viande, 340 mères de race Charolaise et Suffolk.

 

Produit/Usage

  • Bactériolit (depuis 2005) / Pour valoriser les effluents d'élevage.
  • Bactériosol concentré (depuis 2005) / Pour une fertilisation naturelle.
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Témoignage

Yvette et Gilles Mesmin aiment argumenter en s’appuyant sur des chiffres.  Et  sur leur exploitation de la Haute-Vienne, ils parlent d’eux-mêmes.

 

" On a tout arrêté en chimique,  10 tonnes de complet plus les amendements calciques. Nous mettons juste un peu d’azote sur les céréales. Nous avons beaucoup de trèfle blanc qui ressort, même dans les prairies naturelles. Nous nous sommes rendus compte qu’on achetait de moins en moins de seaux de minéraux pour complémenter les brebis et maintenant plus du tout puisqu’elles n’en mangent pas. Elles trouvent ce qui leur manquait ailleurs, dans l’herbe et le foin.

 

 

Ça veut dire que leur ration est déjà équilibrée

 

 

Elles sont juste complémentées avec les céréales cultivées sans fongicides que l’on récolte.  C’est une économie de 30 à 40 seaux de minéraux par saison hivernale, à 25 € le seau. 
Nous avions aussi des parcelles envahies de rumex et depuis que nous employons le concept SOBAC, il a disparu sur certaines parcelles, sans le traiter. 
Les bêtes ont un autre comportement alimentaire. Elles mangent, même s’il n’y a pas beaucoup d’herbe, elles ne demandent pas à partir. Avant, ce n’était pas le cas. Nous ne traitons les brebis que trois fois par an au lieu de cinq, elles ont une bonne hygiène de vie, ça se voit à l’œil nu. Les frais vétérinaires sur l’année ont baissé puisqu’ils sont les mêmes avec 30 % d’agneaux en plus. C’est un vrai gain par rapport à l’agneau commercialisé. Les brebis sont beaucoup plus résistantes ce qui réduit les problèmes d’infections et les épidémies.

 

Les agneaux se finissent plus vite. Tous les agneaux de printemps sont finis dehors à l’herbe dans les prairies temporaires (10 plantes) jusqu’à la vente. 

 

 

30 à 40 % au-dessus de la moyenne nationale

 

On a une bonne qualité d’agneaux. Ils sont vendus plus rapidement et ils coûtent moins cher puisqu’on a moins besoin de les complémenter. Notre marge a augmenté de 30 % et en EBE, je suis de 30 à 40 % au-dessus de la moyenne nationale


Nous sommes totalement autonomes en fourrages, nous n’achetons que le complément azoté pour les céréales afin de corriger les rations. Et encore, de moins en moins, puisque nous voulons refaire du méteil qui va apporter des protéines. Donc bientôt, il n’y aura plus de correcteurs azotés. 
Nous sommes bien au-dessus de la moyenne au niveau production. La moyenne nationale est de 0,90 agneau vendu par brebis et cette année 2015 nous allons être à 1,35. Cette année, pour 340 brebis (280 brebis + 60 agnelles), on a vendu 460 agneaux plus 60 agnelles gardées pour le renouvellement 2016. Et nous ne sommes qu’en brebis viande, pas en race prolifique. 

 

Nous avons amené la génétique et avec la SOBAC, c’est tout un ensemble qui s’harmonise ; production de prairies multi-variétales, et céréales à paille sur l’exploitation (blé, orge, méteil).  
Nous avons des bêtes en pleine forme et ça ne se voit rien qu’à l’aspect de la laine. Depuis 7/8 ans, les brebis sont rentrées 15 jours avant l’agnelage. Les agnelles passent l’hiver dehors dans les prairies temporaires et rentrent fin mars pour l’agnelage.  Sur 60 agnelles, nous avons en moyenne 70 agneaux et ça se passe bien. 
Nous avons toujours pensé qu’on pouvait réussir en ayant une production très naturelle. Dans tout ce que nous faisons, nous avons toujours la même exigence ".
 

Résultats

Ils utilisent du Bactériosol pour apporter une fertilisation naturelle et du Bactériolit pour valoriser les effluents d'élevage.

 

  • Arrêt de l'utilisation des engrais de fond et de la chaux.
  • Plus d'achat de compléments minéraux.
  • Une ration plus équilibrée.
  • Disparition du rumex.
  • Moins de frais vétérinaires avec des animaux plus résistants.
  • Augmentation de l'EBE.