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Témoignages et résultats

Témoignage
Lionel et Loïc Batisse, éleveur de Prim'Holstein, utilisateur des solutions SOBAC, (63).
Biologique
Lionel Batisse
Au niveau de la marge, nous sommes déjà nettement gagnants
Eleveur de vaches laitières.
2016
VITRAC
63410
Puy-de-Dôme

Culture/Production

Lionel Batisse travaille avec son frère Loïc et sa mère Christiane  au Gaec des Mas à Vitrac (Puy de Dôme) . Ils ont 80 vaches laitières de race Prim’Holstein (pour 690 000 litres de quota) et 175 hectares dont 40 de méteil (moitié méteil fourrages, moitié grain) et le reste en herbe.    Ils sont en conversion bio depuis décembre 2015.

Produit/Usage

  • Bactériolit (depuis 2009) / Pour la valorisation des fumiers et lisiers.
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Témoignage

C’est en Bretagne que Lionel Batisse a eu le déclic en visitant dans les Côtes d’Armor, l’exploitation de Mme Christine Lancien, cliente historique de la SOBAC.

Lionel : " Le hasard a fait que quand je suis arrivé chez Christine, elle était en train de prendre de la poudre dans un sac. Je ne savais pas ce que c’était. Elle le mettait dans le lisier. C’est parti comme ça. C’était en 2009. 
Ça faisait longtemps qu’on voulait valoriser nos fumiers et nos lisiers, c’était un souci environnemental et économique.
L’aspect des lisiers et fumiers a tout de suite changé. Sur le lisier il n’y  avait plus de croûtes. On a réduit progressivement les intrants chimiques.

 

En trois-quatre ans on est passé de 25 tonnes à zéro et ça pousse largement autant qu’avant et avec une bien meilleure qualité surtout


On a toujours fait des analyses de fourrages pour faire les rations et plus ça va, meilleur c’est. L’année dernière, une bonne année, on était quasi autonomes en protéines. Alors qu’avant, on achetait des tourteaux de soja.
Petit à petit, on a fait évoluer l’exploitation. On est passés d’abord à deux hectares de méteil fourrage et six ans après, il y en a quarante. 

 

La santé animale est meilleure et forcément, la qualité du lait suit. On ne voit plus les vétérinaires à part accident exceptionnel. On doit avoir au total 1 500/2 000 euros de véto par an. On a beaucoup moins de maladies. Sur les veaux, les génisses, il n’y a plus de diarrhées, quasiment plus de parasites. Ça a été très net. 

Sur l’appétence, on passe beaucoup moins le broyeur pour les refus.  Et quand on épand le fumier ou le lisier, on peut remettre les vaches quasiment de suite sur les pâtures et ça ne les perturbe pas. 

 

Les techniciens de coopératives nous ont tiré dessus à boulets rouges. Nous, on était persuadés, on avait une confiance totale. Ce que j’avais vu notamment chez Christine Lancien, m’avait convaincu. 
Et ce qui m’a fait franchir le pas, c’est que je connaissais beaucoup de sélectionneurs qui travaillaient avec ce concept. 
Dans le milieu des éleveurs, les mentalités évoluent carrément. Si on nous avait dit il y a dix ans qu’on passerait en bio, je ne crois pas qu’on y aurait cru.

 

Christiane : On est montés dans une sorte d’escalade folle et là, on revient aux fondamentaux

 

Lionel : C’est exactement ça. On retravaille comme nos grands-parents. On sème des mélanges, de l’épeautre, ce qu’ils faisaient il y a cinquante ans. Encore plus en bio qu’en conventionnel, l’autonomie est le nerf de la guerre
Au niveau de la marge, nous sommes déjà nettement gagnants. Avant, on était partis sur un système où on travaillait pour la coop.

 

Ce qu’on fait aujourd’hui, on n’en a rien appris à l’école. La Chambre d’Agriculture nous a tiré dessus il y a dix ans et aujourd’hui comme ça marche, ils voudraient récupérer le bébé. Pas question !
Il nous manque juste la transformation pour tout contrôler de A à Z. C’est notre objectif à moyen terme. 
On a retrouvé du bon sens paysan. C’est passionnant

 

Petit à petit, notre évolution nous a amenés naturellement vers le bio. Et puis, le prix du litre de lait bio n’est pas le même qu’en conventionnel. On n’est pas des rêveurs, on voit l’économique. Là c’est 270 € en conventionnel et 470 en bio ; 200 € d’écart, c’est énorme pour le peu de changements que ça nous demande.

 

 

Sans le concept SOBAC,  je ne pense pas qu’on passerait en bio aujourd’hui


Les  " portes ouvertes " organisées chez nous ont fait boule de neige et ont fait démarrer plusieurs personnes avec le concept SOBAC. 
Changer nous a redonné des perspectives. Je ne suis pas sûr qu’on serait encore là avec des laitières en conventionnel. Je suis persuadé qu’il n’y aurait plus de vaches sur l’exploitation. " 

 

Résultats

Ils utilisent du Bactériolit pour  valoriser leurs fumiers et  lisiers et dans un but environnemental et économique.

 

  • Valorisation des lisiers.
  • Réduction des intrants chimique (de 25 tonnes à zéro).
  • Ça pousse largement autant qu’avant avec une bien meilleure qualité.
  •  La santé animale est meilleur et donc la qualité du lait aussi.
  • Plus de diarrhées, quasiment plus de parasites.
  • Baisse des couts vétérinaires.
  • Après épandage des effluents on peut remettre les vaches quasiment de suite sur les pâtures.
  • Nettement gagnants au niveau de la marge.
  • "Sans le concept SOBAC, je ne pense pas qu’on passerait en bio aujourd’hui".