Témoignage Nicolas Noirtin La plante résistait mieux au manque d’eau grâce à son enracinement et en cas de pluies, la terre absorbait mieux l’eau Distributeur 2021 Guadeloupe Produit/Usage Bactériosol concentré (depuis ) / Témoignage Basé en Guadeloupe, Nicolas Noirtin est distributeur SOBAC pour les Antilles. Encouragé par les résultats sur le terrain, il est convaincu que le BACTÉRIOSOL est la solution pour l’agriculture antillaise secouée ces derniers temps par plusieurs scandales sanitaires. Comment avez-vous connu la SOBAC ? Nicolas Noirtin : Fournisseur de solutions pour l’agriculture depuis de nombreuses années, j’ai croisé la route de Jacques Merle, vendeur en matériel de travaux publics et qui avait découvert le BACTÉRIOSOL par relations et se proposait de le commercialiser aux Antilles. N’étant pas du métier, il éprouvait de réelles difficultés et il est venu m’en parler. Au départ, je lui ai dit que c’était de la poudre de perlimpinpin et que bien d’autres personnes avant lui s’étaient essayées à révolutionner les pratiques agricoles. J’ai quand même acheté un peu de BACTÉRIOSOL que j’ai mis en œuvre avec des clients car j’ai voulu laisser sa chance au produit. Qu’est-ce qui vous a donné envie de continuer? N.N. : En 2015, avec les retours très positifs que j’avais sur ces expérimentations, je lui ai dit : je comprends un peu mieux le produit, ses performances et les perspectives pour les Antilles dans les 10-15 années à venir. Je lui ai proposé une association et nous avons créé une société Site Agri pour Solutions Innovantes Techniques pour l’Environnement Agricole. Les premiers clients mettaient en avant le meilleur comportement du végétal dans des périodes critiques de sécheresse ou d’inondations. La plante résistait mieux au manque d’eau grâce à son enracinement et en cas de pluies diluviennes, la terre absorbait beaucoup mieux l’eau J’ai vu par la suite que le BACTÉRIOSOL permet aussi de beaucoup mieux contenir les maladies fongiques et donc de diminuer énormément l’usage des produits phytos. Globalement, les utilisateurs ne mettent plus du tout d’engrais et n’ont pas perdu en rendement mais ils ont gagné en qualité. Je me suis complètement investi dans cette aventure et j’ai recruté un technico-commercial. Sur chaque territoire (Guadeloupe et Martinique), j’ai investi dans la communication et Christophe Frebourg s’est déplacé de métropole pour venir faire des profils de sol ici. Nous sommes les seuls à distribuer les solutions SOBAC en Guadeloupe, Martinique et en Guyane. Comment faites-vous pour toucher les consommateurs ? N.N. : Je me suis dit qu’il fallait faire du bruit pour être entendu par les agriculteurs et aussi les consommateurs. J’ai proposé aux utilisateurs de BACTÉRIOSOL qui ont adopté à 100 % le concept, un kit complet avec parasols, paniers, banderoles à l’effigie des technologies Marcel Mézy pour faire les marchés afin de vendre leur production en parlant de leur démarche culturale. J’ai créé entre autres « Les paniers de Marcel » avec un maraîcher qui est dans la démarche depuis trois ans et ne met plus du tout de produits phytos, ni d’engrais. Il dit être enchanté par lesrésultats. Quels sont vos objectifs ? N.N. : Comme en métropole, nous nous heurtons ici aussi au poids de l’agriculture conventionnelle qui ne jure que par le NPK. Il y a encore des gens pour mettre en doute nos résultats. Je n’ai qu’une devise, mon école c’est la preuve par l’exemple. Il y a quatorze agriculteurs qui travaillent sans produits phytos, ils se sont organisés en association. Ils vont participer à ma demande à une journée « Portes Ouvertes » dans un lycée agricole. Pour eux, le BACTÉRIOSOL fait partie des solutions qui leur semblent performantes. Le consommateur est-il ouvert à cette agriculture sans intrants chimiques ? N.N. : Nous sommes, de toute façon, dans un contexte où le boulevard s’ouvre en grand pour une agriculture respectueuse de l’environnement. Je ne pense pas qu’il existe d’autres procédés qui répondent de façon aussi complète que le BACTÉRIOSOL aux impératifs environnementaux, économiques et agronomiques. Localement, il faut que nous soyons la réponse aux scandales sanitaires qui touchent les Antilles. La population a très clairement conscience qu’il y a des taux de maladies cardio-vasculaires et certains cancers qui sont dus à des problèmes liés à l’agriculture. Ils font le lien entre la santé et ce qu’ils mangent. Quand je leur parle, je sens que je touche une corde sensible chez les gens. Au niveau de la Chambre d’Agriculture, je ne rencontre pas les barrières qu’il peut y avoir en métropole. Globalement, l’environnement socio-économique est favorable aux solutions que nous apportons. Quels types d’agriculteurs ont adopté le procédé SOBAC ? N.N. : Pour l’instant les clients qui travaillent avec BACTÉRIOSOL sont des producteurs de bananes, canne à sucre et côté maraîchage, les productions concernées sont essentiellement les pastèques, les melons, les tomates et les tubercules. Sur la canne à sucre, nous avons déjà des analyses qui prouvent que nous obtenons un meilleur taux de sucre. Nous multiplions les animations et nous captons beaucoup de monde sur le territoire. Je suis convaincu que nous grattons un peu de territoire tous les ans et que nous allons nous inscrire de façon durable dans le paysage antillais. Il y a actuellement une grosse vague d’agriculteurs qui passent en Bio et c’est à nous d’accompagner cette mutation. Il faut qu’on se fasse identifier comme étant le bon opérateur pour ce challenge. Ce challenge, c’est pour lui que je me lève chaque matin.