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Témoignages et résultats

Témoignage
Simon et Thomas Giraud, éleveurs bovins viandes et méthanisation (79).
Thomas et Simon Giraud
Nous produisons la consommation de 70 foyers; entre 5 et 10 % de production d’électricité en plus grâce à Bactériométha
Éleveur de vaches allaitantes / Méthanisation
2017
Faye-l'Abbesse
79350
Deux-Sèvres

Culture/Production

Simon et Thomas Giraud sont éleveurs de vaches allaitantes (160 mères : 2/3 charolaises, 1/3 limousines) à Faye-l’Abbesse (Deux-Sèvres). Ils ont 190 hectares dont 20 ha de céréales et le reste en herbe. Ils sont passés à la méthanisation il y maintenant 6 ans. 

Produit/Usage

  • Bactériometha (depuis 2016) / Additifs pour substrats de méthanisation permettant d'augmenter la production de méthane.
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Témoignage

Pionniers dans leur région, Thomas et Simon Giraud sont passés à la méthanisation il y a six ans. Avec le Bactériométha, ils ont amélioré l’ambiance dans les stabulations, augmenté la production de méthane, de biogaz et donc les recettes électriques.

" Nous avons découvert la méthanisation dans une revue agricole en 2009. Il y a eu un appel à projet de la région Poitou-Charentes pour de petites installations de 50 kW. Nous y avons répondu. Notre installation a été lancée en 2010 et est rentrée en production en 2013. En plus de l’électricité vendue, elle produit la chaleur pour les veaux de boucherie et chauffe cinq maisons d’habitation. Nous avons un contrat sur 15 ans.


Au niveau écologique, nous émettons beaucoup moins de CO2 dans l’air, de l’ordre de 210 tonnes. Et en électricité, notre production journalière est de l’ordre de 1 200 kW. Sur l’année nous produisons la consommation de 70 foyers. 
Nous avons mis aussi en place un séchoir à fourrage. Autonomie et environnement, ça marche ensemble. 
En fait, nous voulions mieux valoriser nos effluents d’élevage. Le digestat est mieux valorisé par la plante. Au final, on produit de l’électricité, on gagne en fertilisation et on va dans le sens du bien être des animaux puisque nous curons les stabulations plus souvent.


C’est François Bacle qui nous a démarché. Il nous a proposé le Bactériométha qui doit être incorporé dans les litières comme le Bactériolit.

 

Le Bactériométha accélère la décomposition des fumiers dans le digesteur, homogénéise l’ensemble et permet un brassage plus efficace

 

Son utilisation permet aussi une diminution significative des odeurs avant méthanisation grâce au blocage du carbone et de l’azote dans les substrats sous les animaux et au stockage. En harmonisant le processus, le digestat, qui a entre 10 et 12 % de matière sèche, va être mieux assimilable dans le sol quand il va être épandu. Il y a une augmentation de la production de biogaz et sur une étude que nous avons menée, il y a entre 5 et 10 % de production d’électricité en plus grâce à l’apport du Bactériométha. 

 

Nous sommes de plus en plus autonomes à tous les niveaux. Quand le méthaniseur marche à pleine charge, il dégage un chiffre d’affaires de 75 000 à 80 000 euros. Nous avons 40 000 euros d’annuités et un amortissement sur douze ans. Ça fait quatre ans qu’il est en place.

 

Comme notre père, nous aimons tout ce qui est innovant. Nous avons appris sur le terrain toute la technique du méthaniseur. 

 

A notre échelle, nous avons complètement le sentiment de travailler pour la planète

 

Cinq autres projets ont démarré dans les Deux-Sèvres. Pour fournir le méthaniseur, nous récupérons en complément l’herbe des pelouses qu’un paysagiste nous emmène, les fumiers de voisins, et des « issues de céréales » qui proviennent du triage et du nettoyage des céréales pour la consommation ou les semences. 
Tous les jours, il faut alimenter le digesteur avec 4 tonnes de fumier, 600 kilos d’issues de céréales, 300 kilos de paille de maïs et 4 mètres cube d’eau. Si on ne mettait que du fumier, il faudrait 9 tonnes. Nous faisons tout cela pour améliorer le rendement en électricité.


Nous sommes contents des premiers résultats et satisfaits depuis la mise en place d’un nouveau système d’incorporation des matières dans le digesteur en juin 2017. L’ambiance est meilleure dans les bâtiments et nous espérons une meilleure productivité des sols. Nous ne mettons que du digestat sur les prairies et il y a moins de lessivage NPK et une meilleure dégradation des matières. 
Nous pouvons déjà évaluer les économies de chauffage des maisons à 2 000 euros annuels par habitation ". 
 

Résultats

Nous utilisons du Bactériométha depuis 2016 pour augmenter la production de méthane, de biogaz et donc les recettes électriques et aussi améliorer l'ambiance en bâtiments.

 

  • Beaucoup moins d'émissions de CO2 dans l’air.
  • L’ambiance est meilleure dans les bâtiments.
  • Une production journalière de 1 200 kW.
  • Sur l’année une production d'électricité pour 70 foyers.
  • Digestat mieux valorisé par la plante.
  • Que du digestat sur les prairies :  moins de lessivage NPK et une meilleure dégradation des matières.
  • Augmentation de la production de biogaz
  • Entre 5 et 10 % de production d’électricité en plus grâce à l’apport du Bactériométha.
  • Quand le méthaniseur marche à pleine charge, il dégage un chiffre d’affaires de 75 000 à 80 000 euros.
  • Les économies de chauffage des maisons à 2 000 euros annuels par habitation.
  • Une diminution significative des odeurs avant méthanisation
  • Une meilleure fertilité des sols. 
  • Plus d'autonomie sur l'exploitation.