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Témoignages et résultats

Témoignage
Mickael Durdon, viticulteur dans la Marne.
Mickaël DURDON
J’ai quitté un monde sans regarder derrière
Viticulteur
2022
Vandières
54592
Marne

Culture/Production

Mickaël DURDON (Champagne Marina D) est viticulteur à Vandières (51) dans la Marne.

L'exploitation : 7,5 ha de vigne en champagne avec les 3 cépages meunier (6 ha), chardonnay (60 ares), pinot noir (1 ha). Vigneron indépendant avec les certifications Haute Valeur Environnementale et Viticulture Durable en Champagne. Il est utilisateur de BACTÉRIOSOL depuis 2017.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2017) / Pour augmenter la fertilité des sols naturellement.
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Témoignage

Mickaël DURDON, viticulteur, producteur de Champagne.

Michaël Durdon fait partie de la nouvelle vague de vignerons. Depuis 6 ans, ses vignes n’ont pas vu un désherbant et depuis 4 ans il est 100 % BACTÉRIOSOL. Meilleure résistance aux maladies, structure du sol améliorée il estime que son champagne retrouve le goût du terroir.

« Hélène, technico-commerciale SOBAC, est passée un jour de 2017. Suite à ce rendez-vous, j’ai décommandé mes engrais et j’ai décidé de tout passer en BACTÉRIOSOL. Depuis l’année dernière, je le mets à l’automne, en octobre. En organique, je mettais un engrais organique à base de guano à 1 500 kg/ha. Je ne mettais déjà plus d’insecticides ou d’acaricides, plus d’anti-botrytis. Je mets encore les fongicides anti-mildiou et anti-oïdium.

 

La chlorose a disparu

 

J’avais toujours des vignes où il y avait des points de chlorose très localisés. En pinot j’avais deux ronds de chlorose à 50 m d’écart tous les ans. Dès le début, en BACTÉRIOSOL je n’en ai plus vus. 
J’ai aussi une vigne qui est très touchée par le court-noué*. Sur les vieux vignobles ici c’est un vrai problème. Depuis l’utilisation de BACTÉRIOSOL, on la palisse beaucoup plus haut qu’avant et les grappes sont plus homogènes. Sur les parcelles affectées par le court-noué je mets 500 kg/ha.

 

Les vignes sont moins sensibles aux prédateurs et aux maladies.

Quand je vois mes collègues qui traitent parce qu’ils ont vu une tache, chez moi je n’ai pas l’impression que la vigne soit réceptive de la même façon. Cependant en relevage et palissage, ils sont toujours en avance sur moi, au moins d’une semaine. Mais ce n’est pas plus mal, ça étale mieux le travail. 

J’ai des collègues en conventionnel qui ont fait 15 traitements cette année 2021 quand moi je n’en ai fait que 10. Cette année a été forte en pression maladie. Pour une année normale, je fais entre 6 et 7 traitements. BACTÉRIOSOL a joué un rôle dans la résistance à des maladies comme le mildiou. C’est l’équilibre retrouvé qui fait que les vignes sont moins sensibles aux maladies. 

 

Les lombrics dans le sol, c’est un truc de malade. Je montre les photos à mes clients. Là, c’est un sol qui vit et j’en apporte la preuve. On voit des pétioles de feuilles qui rentrent dans les trous de vers de terre, c’est impressionnant. 
Je mets 0 désherbant et les vignes sont entretenues mécaniquement à 100 % sur le rang et sous le rang. Je n’ai aucun problème de ravinement. 
 

Je sens mon sol maintenant

 

Je sens mon sol maintenant, geste que je ne faisais jamais avant. Même Julien, mon salarié, prend des bois et regarde comment ils se désagrègent avec les filaments qui sont dessus. On fait de plus en plus attention à notre sol. 
Avec BACTÉRIOSOL, cette année nous avons une vigueur exceptionnelle. Je n’ai jamais vu ça. On peut tailler sur tout. C’est du beau bois et j’ai l’impression que tout est à fruits en plus. J’ai vraiment été surpris, d’autant que la vigne a été chahutée avec le gel au printemps, les grosses précipitations en juin, les phénomènes de maladies.
J’ai fait 7 800 kg/ha alors qu’on en demandait 10 000 dans l’appellation.

 

Je n’ai que 25 % de pertes quand d’autres ont 100 %


On a participé à une porte-ouverte avec fosse pédologique chez un utilisateur des solutions SOBAC et l’enracinement des vignes est impressionnant. Le travail du sol et BACTÉRIOSOL y contribuent.

Je n’envisage pas de faire machine arrière, ça c’est une évidence. Je trouve qu’on a de plus belles vignes avec un beau feuillage moins épais. Je dois faire deux rognages-écimages de moins que mes collègues. La vigne prend le temps d’y aller cependant, à la vendange, je suis en même temps que les autres. On a moins de travail après le palissage. 
Je vais arracher une vigne l’année prochaine et je pense que je vais faire l’essai avec QUATERNA Plant et des porte-greffes 5 BB qui font beaucoup de chevelu et s’enracinent vite.
 

Ce que je recherche c’est la qualité. J’ai quitté un monde sans regarder derrière. J’ai des vignes qui n’ont pas vu de désherbants depuis 6 ans. Quel confort d’avoir arrêté autant de produits chimiques. 
Mon œnologue a vu une évolution dans mes vins. Sur des moûts à maturité comme cette année, que j’ai rentrés à 11/11,5°, j’ai de bonnes tenues d’acides en face, du 5,6 à 5,8. 
Mon œnologue me dit que j’ai des pH différents des autres. Au niveau de l’acidité, j’ai des vins qui se tiennent. Ils travaillent bien, sont matures, souples.

 

On va retrouver vraiment le terroir

 

Je pense qu’on va retrouver vraiment le terroir. On a eu un phénomène que même l’œnologue n’arrive pas à expliquer. On a deux vieilles vignes de plus de 60 ans sur l’exploitation et on a fait une cuvée « vieilles vignes ». On était en train de pratiquer le dégorgement et j’ai dit à un de mes œnologues : « Tiens Pierre, je vais te faire goûter quelque chose ». Il m’a répondu : « C’est bon, c’est frais. C’est quoi ton assemblage ? ». C’était du 100 % meunier et on aurait cru boire un assemblage avec une majorité de chardonnay. 
Au niveau confort de travail, j’apporte 250 kg de BACTÉRIOSOL/ha au lieu de 1 500 kg/ha avant. On fait le tour du vignoble en deux jours. On est passé de 12 t à 2,5 t à épandre. 
Nous sommes dans la bonne démarche. » 

* C’est un nématode qui induit une virose au niveau des racines et entraîne une dégénérescence de la plante

 

Résultats

  • La chlorose a disparu
  • Les grappes sont plus homogènes
  • Les vignes sont moins sensibles aux prédateurs et aux maladies (mildiou par exemple)
  • Beaucoup moins de traitements
  • Mon sol vit beaucoup plus
  • 0 désherbant (depuis 6 ans)
  • Aucun problème de ravinement
  • Une vigueur exceptionnelle et du beau bois
  • Beaucoup moins de pertes 
  • Des vins qui se tiennent bien au niveau de l'acidité, qui travaillent bien, qui sont matures et souples