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Témoignages et résultats

Résultats
Sol
Résultats technico-économiques - domaine expérimental de l’INRAE de la Fage
2022
On gagne ainsi la nutrition azotée de + 1 UGB/an tous les 2 ha de prairie
Saint-Jean-et-Saint-Paul
12250
Aveyron

1. Le contexte :

L’essai a été réalisé sur une période de 3 ans de 2017 à 2020. L’unité expérimentale de l’INRAE de la Fage a sélectionné une prairie temporaire pour cette expérimentation :

- Prairie implantée le 13 avril 2015 sous couvert d’une céréale (orge de printemps variété « Prestige », 90 kg/ha) et (luzerne « Cannelle » à 25 kg/ha + dactyle « Ségaly » à 3,5 kg/ha).

- Le fumier utilisé pour l’essai provient de deux lots de brebis identiques en effectifs menés en même temps sur 2 aires différentes (une ensemencée avec BACTÉRIOLIT, l’autre NON) et avec la même conduite : paillage, alimentation, stade de production, pour avoir une origine de fumier identique.

- Ensemencement avec BACTÉRIOLIT Concentré à 1 kg/m3.

- Chaque année, le curage a eu lieu en avril et l’épandage était réalisé à partir d’août à 20 t/ha. La modalité BACTÉRIOLIT permettait de ramener 30 kg/ha de BACTÉRIOLIT Concentré au travers du fumier épandu.

 

Explication lait permis :

Rendement en TMS /ha * Teneur en UFL ou PDI = Quantité d’UFL ou de PDI produits/ha de prairies

* Bovins lait : Besoins pour produire 1 l de lait standard : 0,44 UFL et 48 g de PDI

* Brebis lait : Besoins pour produire 1 l de lait standard : 0,71 UFL et 110 g de PDI /litre de lait

 

2. Suivi des rendements de 2018 à 2020

 

3. Conversion de la production fourragère en production laitière :

 

 

CONCLUSION :

Ce suivi a permis de mettre en évidence le gain de productivité généré par une prairie et l’importance de cet « atout végétal » au sein des exploitations en élevage, premier levier à optimiser pour gagner en autonomie et en rentabilité de production. L’optimisation du système prairial en ensemençant BACTÉRIOLIT au sein des effluents épandus est démontré dans cet essai. En effet, le gain d’autonomie est avéré sur les 3 années et permet de conforter l’autonomie alimentaire de l’exploitation.

 

BACTÉRIOLIT permet donc :

- de nourrir en protéines 0,5 UGB de plus par ha de prairie qu’avec du fumier seul. On gagne ainsi la nutrition azotée de + 1 UGB/an tous les 2 ha de prairie.

- de nourrir en énergie 0,4 UGB de plus par ha de prairie qu’avec du fumier seul. On gagne ainsi la nutrition en énergie d’1 UGB/an tous les 2,5 ha de prairie.

Soit une rémunération permise par la production par hectare de prairie nettement supérieure.