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Témoignages et résultats

Témoignage
Céréaliers et éleveurs de porcs et vaches (parthenaises);
Biologique
Eric Nourrigeon
La souplesse du sol est incroyable
Céréalier / éleveur de porcs et de vaches allaitantes.
2017
Mougon
79370
Deux-Sèvres

Culture/Production

Eric Nourrigeon est céréalier et éleveur de porcs et de parthenaises à Mougon (Deux-Sèvres) (79). Il travaille au GAEC Villers avec son frère Pascal et Alexis Gibault leur neveu. L'exploitation c'est : 286 hectares dont 250 ha en céréales Bio, le reste en prairies et marais. 80 ha de triticales pois, 15 ha d’orge, 12 ha de pois, 12 ha de lentilles, 13 ha de féveroles, 50 ha de tournesol, 60 ha de maïs et blé + 1 300 porcs à l’année à l’engraissement. Ils travaille avec les solutions sur 100 % de sa surface depuis 2008.  

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2008) / Pour augmenter la fertilité des sols naturellement.
  • Bactériolit (depuis 2008) / Pour valoriser les effluents d'élevage.

Témoignage

En deuxième année de conversion bio, Eric Nourrigeon mesure pleinement les changements après huit ans dans le concept SOBAC. Que ce soit sur la santé animale ou sur les céréales, il continue d’améliorer les résultats et attend avec impatience la première récolte bio en 2019. 

" J’en avais assez du système dans lequel j’étais, je voulais en sortir. C’est un agriculteur voisin qui a fait venir la SOBAC chez nous en 2008. Dans ce que m’a dit le commercial, il y a des choses que je pensais. L’histoire de cette forêt  qui continue de pousser alors qu’on n’y apporte rien depuis 300 ans, ça me parlait. J’ai senti que ce concept était pour moi.
J’avais toujours passé les outils à traitements à contre-cœur. Avant on mettait quand même 250/300 euros de produits chimiques à l’hectare. C’était près de cent tonnes d’azote à l’année. C’était énorme.


Nous prenons tous les déchets organiques de la communauté de communes que nous ensemençons avec du Bactériolit et du fumier.

 

Maintenant nous partons du principe qu’au lieu de soigner la plante, il vaut mieux l’avoir en bonne santé

 

La terre est un garde-manger. Il faut tenir le frigo plein. 
Nous mettons du Bactériolit pour assécher les litières des vaches. Parallèlement nous ensemençons 150 ha de céréales avec Bactériosol Concentré. 
Si au moins notre démarche peut faire bouger les lignes. Le changement de mentalité s’est accéléré mais le chemin est encore long. La Chambre d’Agriculture, je les compare aux grandes surfaces. Ils y viennent parce qu’ils voient qu’ils ne peuvent plus faire autrement. 
Les consommateurs eux sont dans l’attente d’une évolution. Ce sont les gens qui ne sont pas dans l’agriculture qui nous encouragent. 


Huit ans déjà que nous travaillons avec la SOBAC et ça va beaucoup mieux maintenant.Nous avons passé des moments difficiles mais aujourd’hui je vois l’avenir différemment. Nous sommes forcément plus observateurs de nos sols. Nous avons passé le mois de juin dernier à biner. Quand vous avez le nez dans la terre, votre rapport change par rapport à elle. Nous ne sommes plus avec le pulvérisateur sans un regard vers les sols.

En période de sécheresse, les maïs résistent beaucoup mieux.

 

La souplesse du sol est incroyable

 

Le chevelu racinaire sur les maïs par exemple, c’est impressionnant. 
En conventionnel, les sols sont sous perfusion et si tu débranches, tout s’arrête. Cette année, nous allons faire de supers moyennes en maïs et tournesol. Ça va être notre meilleure année en tournesol. A Mougon, nous sommes tous côte à côte et je n’ai pas à rougir. Je suis fier mais je le garde pour moi… 
Le bilan financier suit forcément la même voie. Nous sommes bien meilleurs qu’il y a huit ans. 

 

Au niveau santé animale, le vétérinaire ne vient plus

 

Pour un an, avec 1300 porcs nous avons 400 euros de frais véto.
En porcs, nous sommes les meilleurs du groupe. Nous avons en moyenne, deux kilos de plus par porc. La moyenne est entre 87 et 102 kilos et nous sommes entre 101 et 102 kilos. En plus, au niveau gustatif, les clients nous disent : « J’ai retrouvé le goût du cochon ! ".
 

Résultats

Ils utilisent du Bactériosol pour apporter une fertilisation naturelle sur les prairies et céréales et aussi du Bactériolit pour valoriser les effluents d'élevage.

 

  • Les maïs résistent beaucoup mieux à la sécheresse.
  • Le sol est beaucoup plus souple.
  • Très bons rendements en maïs et en tournesol cette année.
  • Bon bilan financier.
  • Le véto ne vient plus.
  • En porcs, nous sommes les meilleurs du groupe. (en moyenne, 2 kg de + / porcs).
  • Meilleure qualité gustative.