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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
Fabien Cockenpot, céréalier dans la Somme
Fabien Cockenpot
Je suis fier de faire ce métier
Céréalier + production de pommes de terre
2017
Mouflers
80690
Somme

Culture/Production

Fabien Cockenpot est céréalier à Mouflers dans la Somme. Son exploitation : 153 hectares dont 70 ha de blé meunier, escourgeon, pois protéagineux, lin textile sur 20 ha, un peu de maïs grain pour la faune sauvage, 1 ha de pommes de terre pour la vente direct à la ferme.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2012) / Pour apporter une fertilisation naturelle.
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Témoignage

Pendant près de quinze ans, Fabien a multiplié les essais et son choix s’est finalement arrêté sur le procédé SOBAC. Il explique sa démarche.

" Pendant l’hiver 2011, j’étais déjà dans une perspective de recherche en terme d’idéal de fertilisation et j’avais mis en place des essais avec plusieurs concurrents de la SOBAC. A partir de 2012, j’ai essayé la SOBAC et un autre. 


A ma sortie de l’école, en 2001, je me suis rendu compte qu’il y avait des parcelles qui rendaient bien et d’autres non. Mes préoccupations étaient économiques dans le sens où, au niveau des comptes, je voyais bien qu’à certains endroits on ne récupérait pas tout ce qu’on y mettait. La marge était très faible. On était aussi dans la vague environnementale. Je me suis lancé progressivement dans le non-labour. Après, je suis passé au compost jusqu’en 2012. Mon père me laissait faire et ça a été précieux. 

 

Avec Bactériosol, en 2012, j’ai fait des essais sur deux parcelles, une en limons battants de 7 hectares et l’autre en cranette, une terre calcaire très séchante. J’en ai mis en même  temps sur les cranettes et les argiles à silex. J’avais commandé quand même plus de 14 tonnes. Pendant quatre années j’ai renouvelé l’essai sur les deux parcelles.


Il y en a une que j’avais hésité à mettre en jachère et j’ai rapidement vu une nette augmentation de rendement grâce au Bactériosol car elle ne donnait quasiment plus rien. La première année, j’ai mis de l’orge de printemps. J’ai fait 60 quintaux ce qui était correct pour cette parcelle. Puis il y a eu un colza et un blé qui était à 90 quintaux. Elle revivait. 
En 2015, je me rends vraiment compte de l’amélioration de la structure. J’en ai maintenant sur toutes les parcelles pour la deuxième année. 
Je sens des effets au niveau de la consommation de gasoil, de l’aisance du tracteur sur les sols, de sa vitesse. 

 

Une résistance accrue à la sécheresse

 

 

En visuel, il y a plusieurs facteurs qui se manifestent dont une résistance accrue à la sécheresse. Dans les cranettes, j’ai vu des cultures catastrophiques à cause de la sécheresse et je réalise que depuis 3 ou 4 ans, ce n’est plus le cas. Je me rappelle de parcelles qui jaunissaient en mai voire même en avril et ça c’est fini.
J’en déduis que l’enracinement est meilleur et que la gestion de l’eau s’est améliorée.
J’ai des sols où il y a juste 30 ou 40 cm de terre et après c’est la roche-mère. Le lin textile est ma culture la plus délicate, la plus fragile. Il pousse en 100 jours et s’il n’y a pas beaucoup d’eau, il vaut mieux qu’il y ait un sol qui fonctionne bien.


Vis-à-vis du grand public que je côtoie de plus en plus, j’aime bien montrer comment je travaille et c’est pourquoi j’affiche à l’entrée de la ferme le fait que je travaille avec Bactériosol et la SOBAC. La vente directe marche bien et les gens posent beaucoup de questions. Quand ils ont fait le pas de venir à la ferme, ils veulent des bons produits mais ils se soucient aussi de l’environnement. 
Je suis soulagé d’être sorti de mes quinze ans d’essais. Ayant essayé beaucoup de produits à fond, aujourd’hui j’ai fait un choix, mais j’observe toujours. 

 

Oui, aujourd’hui je suis fier de faire ce métier. J’ai des enfants, deux filles, et je me dis que c’est important de mettre sur les rails une exploitation saine. 
 

Dans les parcelles, c’est vrai que je vois de la vie là où j’en voyais moins avant


J’ai toujours été un peu en avance. Dès que j’ai été installé, j’ai enchaîné Contrat Territorial d’Exploitation, Contrat Agriculture Durable, Contrat de Gestion de Territoire et là je suis dans un Plan Végétal Environnement. J’ai toujours été l’écolo des champs. J’ai planté des haies. Quand je fais ma déclaration de PAC, je ne suis pas stressé car je sais que je suis largement en avance ".

Résultats

Il utilise du Bactériosol pour apporter une fertilisation naturelle.

 

  • Amélioration des rendements.
  • Amélioration de la structure.
  • Diminution de la consommation de carburant.
  • Résistance acccrue à la sécheresse.
  • Meilleur enracinement.
  • Gestion de l'eau améliorée