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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
M.koch, viticulteur et utilisateur depuis 2005 (67).
Pierre Koch
Ma marge a progressé
Viticulteur
2015
Nothalten
67680
Bas-Rhin

Culture/Production

François et Pierre Koch de " l’EARL Pierre et François Koch ",  viticulteurs à Nothalten (Bas-Rhin) depuis 1991. Ils cultivent 15 hectares de vignes de différents cépages d’Alsace : Sylvaner, Pinot gris, Muscat, Pinot noir, Gewurztraminer, Crémant et Riesling en grand cru. Ils sont utilisateurs depuis 2005.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 2005) / Pour la fertilisation des vignes.

Témoignage

Le domaine Pierre Koch et fils exploite plusieurs terroirs prestigieux et depuis plus d’une décennie, il fait confiance au procédé SOBAC pour homogénéiser ses parcelles.

" Avec Bernard Streng, un autre viticulteur alsacien, nous avions rencontré Marcel Mézy en 2002/2003, en Bourgogne. Il nous avait parlé de son procédé et ça nous avait tout de suite intéressés. C’était une approche autre que le chimique, qui prenait en compte la biologie du sol. Elle nous faisait sortir de la spirale chimique. 
Quand j’ai rencontré Marcel Mézy, j’étais déjà dans une logique de protection des sols.

J’ai mené un essai pendant trois ans sur une petite parcelle. J’ai vite vu des différences au niveau de la vigueur et au niveau de l’enherbement.

 

 La structure du sol était plus souple

 

Quelque chose se passait au niveau de la vie microbienne du sol. On a vite décidé de passer une grande partie du domaine en Bactériosol. En fait, partout où ça manquait de vigueur. Maintenant ça fait une dizaine d’années, et ce que je retiens en premier, c’est la régularité des pieds de vigne.

J’ai une parcelle qui était en friche. C’était une vigne dans les années 50/60 et ensuite, ça a été à l’abandon. On avait donc un sol très hétérogène. Sur la partie où il y avait très peu de vigueur par manque de sol, dans les deux premières années, très vite l’humus s’est remis en place, le sol a noirci. Il y a eu une fabrication d’humus beaucoup plus rapide. C’est ça qui a été décisif.


Sur l’ensemble des parcelles, je constate ce côté homogène qui apparaît partout. En conventionnel, il y a toujours des pieds plus ou moins vigoureux, des endroits plus secs ou plus humides, et là c’est une vraie harmonie qui se met en place.
Avant, on mettait régulièrement un peu d’azote, vingt-trente unités, un petit tour d’engrais minéral, du guano aussi et tout ça a un certain prix. J’ai quasiment tout arrêté.

 

Ma marge a progressé


La maturité du raisin se fait plus régulièrement. Elle est plus précoce et plus homogène. Il y a plus de structure au niveau du feuillage, plus d’homogénéité et donc le pied travaille plus longtemps. Il y a moins de stress en été.

Cette année, on l’a bien vu. Les parcelles nourries seulement à l’azote, au minéral, étaient vertes au printemps mais très vite, elles ont jauni, les pieds de vigne ne travaillaient plus.Avec le Bactériosol, c’est resté vert assez longtemps.

Il y a bien sûr eu un peu de stress dans les jeunes vignes où l’enracinement n’est pas encore en place. Mais dans celles qui ont un certain âge,  il y en a eu moins qu’ailleurs. 


Je suis viticulteur indépendant et le consommateur est sensible au fait d’être sorti du chimique tant que les prix restent acceptables. Je pense avoir trouvé un bon compromis qui fait quand même bouger les choses. Aujourd’hui, les consommateurs sont réceptifs à tout ce qui est protection de l’environnement

 

Sans mettre d’engrais, nous avons maintenu nos rendements depuis 5/6 ans, malgré les variations climatiques


L’homogénéisation est globale en fait et c’est ça qui me plaît bien. On atténue les variations dues au climat, à l’année. 
Ça fait quelques années qu’au niveau analyses de moût à la sortie du pressoir, on se rend compte qu’il y a très peu de carences azotées ; par conséquent, il y a peu de corrections à faire.
Depuis quelques années déjà, nous avons très peu de problèmes de fin de fermentation. Il y a dix-quinze ans, il y avait beaucoup plus de soucis avec des problèmes d’arrêts de fermentation.


En dix ans, ma marge a progressé. Ce n’est pas facile à quantifier mais c’est une certitude. 
Il y a encore des évolutions à faire. Avoir une vigne encore plus homogène surtout au niveau de la vigueur, tout en ayant des raisins sains. Je pense que ce sera assez facile en continuant dans cette voie
On est beaucoup plus autonome aujourd’hui. En dix ans, le regard des autres a évolué. Il y a une reconnaissance certaine. "

 

Résultats

 

Ils utilisent le Bactériosol (depuis 2005), pour fertiliser leurs vignes. 

 

  • Une structure du sol était plus souple.
  • Meilleur enherbement.
  • Plus de régularité des pieds de vigne.
  • Fabrication d’humus beaucoup plus rapide.
  • La marge a progressé.
  • Plus de structure et d’homogénéité au niveau du feuillage.
  • Moins de stress au niveau des vignes.
  • Meilleure résistance aux variations climatiques.
  • Plus d'autonomie.