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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
MÉTHANISATION
SOBAC
Une augmentation de la production d'énergie
2021
Faye-l'Abbesse - FRANCIA
79350
Deux-Sèvres

Produit/Usage

  • Bactériometha (depuis 2016) / Pour augmenter la production de méthane
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Témoignage

COMMENT ÇA MARCHE ...

Méthanisation avec Bactériométha

Le BACTÉRIOMÉTHA est un complexe de microorganismes composé d’une flore sélectionnée pour
ses propriétés adaptées au processus de digestion anaérobie. Les effets du BACTÉRIOMÉTHA sont :

 

Une augmentation de la production d’énergie grâce à :
- Une meilleure attaque des fibres dans le digesteur,
- l’ensemencement d’une flore de bactéries impliquée dans les différents processus de digestion anaérobie favorisant ainsi l’enchainement des réactions enzymatiques et donc la production de biogaz.

- Une diminution significative des odeurs avant méthanisation grâce au blocage de l’azote et du carbone dans les substrats sous les animaux et au stockage,

- Une amélioration globale du processus de digestion, de l’homogénéité dans le digesteur et de l’agitation.

UNE AUGMENTATION DE LA PRODUCTION DE BIOGAZ :

Thomas et Simon Giraud - agriculteurs - Méthanisation

Pionniers dans leur région, Thomas et Simon Giraud sont passés à la méthanisation il y a six ans. Avec le BACTÉRIOMÉTHA, ils ont amélioré l’ambiance dans les stabulations, augmenté la production de biogaz et donc les recettes électriques. 

 

" Nous avons découvert la méthanisation dans une revue agricole en 2009. Il y a eu un appel à projets de la région Poitou-Charentes pour de petites installations de 50 kW. Nous y avons ré- pondu. Notre installation a été lancée en 2010 et est rentrée en production en 2013. En plus de l’électricité vendue, elle produit la chaleur pour les veaux de boucherie et chauffe cinq maisons d’habitation. Nous avons un contrat sur 15 ans. 

Au niveau écologique, nous émettons beau- coup moins de CO2 dans l’air, de l’ordre de 210 tonnes. Et en électricité, notre production journalière est de l’ordre de 1 200 kW. Sur l’année nous produisons la consommation de 70 foyers. Nous avons mis aussi en place un séchoir à fourrage. Autonomie et environnement, ça marche ensemble. 
En fait, nous voulions mieux valoriser nos effluents d’élevage. Le digestat est mieux valorisé par la plante. Au final, on produit de l’électricité, on gagne en fertilisation et on va dans le sens du bien-être des animaux puisque nous curons les stabulations plus souvent. 

 

C’est François Bacle qui nous a démarchés. Il nous a proposé le BACTÉRIOMÉTHA qui doit être incorporé dans les litières comme le BACTÉRIOLIT. 
Le BACTÉRIOMÉTHA accélère la décomposition des fumiers dans le digesteur, homogénéise l’ensemble et permet un brassage plus efficace. Son utilisation permet aussi une diminution significative des odeurs avant méthanisation grâce au blocage du carbone et de l’azote dans les substrats sous les animaux et au stockage.  Il y a une augmentation de la production de biogaz qui a été mesurée suite à l’apport du BACTÉRIOMÉTHA dans le cadre d’une étude réalisée."

RÉSULTATS SUR FUMIER DE BOVINS :

+ 37 % de production à 40 jours

Les résultats présentés dans le graphe ci- dessous viennent étayer les résultats observés à grande échelle à l’EARL GIRAUD. Ils sont issus d’une expérimentation réalisée sur un fumier de bovin témoin comparativement au même fumier de bovin ensemencé avec du BACTÉRIOMÉTHA à 1 kg/m3 de fumier. La production de fumier a été réalisée dans un même bâtiment, sur deux box identiques, avec le même nombre d’animaux séparés par un couloir et une aire d’alimentation.

 

Le positionnement du BACTÉRIOMÉTHA a été réalisé dans un des lots à hauteur de 1/3 de la dose au paillage et les 2/3 restants 15 jours avant curage. 
Des prélèvements de fumier ont été réalisés et envoyés à l’INRA Transfert de Narbonne pour analyser et suivre la digestion anaérobie de ces fumiers en réacteur de méthanisation pilote. Le graphe ci-dessous présente l’évolution de la production de biogaz de 0 à 80 jours de digestion.

Evolution du débit de biogaz au cours du temps pour les réacteurs R1 et R2
Production de méthane en volume cumulé au cours du temps pour les réacteurs R1 et R2

On observe ici une cinétique de production de biogaz nettement plus rapide dans les modalités ensemencées au BACTÉRIOMÉTHA comparativement au témoin.
En effet, la production de biogaz atteint son maximum de production entre 3 et 5 jours avec BACTÉRIOMÉTHA alors qu’elle l’atteint au bout de quasiment 10 jours avec le témoin.

La courbe de production en cumulé souligne en complément que, même si le démarrage avec BACTÉRIOMÉTHA est plus rapide, la production reste supérieure tout au long de la digestion pour atteindre une différence de 37 % en faveur du BACTÉRIOMÉTHA à 40 jours de digestion et 32 % à 80 jours.

CONCLUSION...

Cette différence de production s’explique par plusieurs phénomènes dont :
- L’action du BACTÉRIOMÉTHA positionné sous les animaux qui prépare les fumiers et rend les matières organiques plus accessibles pendant le processus de digestion anaérobie,

 

- La mise en place avec le BACTÉRIOMÉTHA d’une flore impliquée dans les processus de digestion anaérobie. Cette flore permet d’accélérer et d’améliorer le processus de méthanisation et ainsi de produire plus de biogaz, plus rapidement et en plus grande quantité.

SUIVI VALORISATION DES DIGESTATS DE MÉTHANISATION :

Suivi valorisation des digestats de méthanisation

RÉSULTATS SUR ORGE :

Un suivi a été réalisé suite à la mise en place du BACTÉRIOSOL Concentré à 100 kg/ha sur une par celle d’orge Etincel fertilisée avec du digestat de méthanisation épandu à 25 m 3/ ha. Le premier suivi du 5 avril 2017, réalisé au stade 2 noeuds, a montré une différence significative entre les deux modalités. En effet, l ’orge BACTÉRIO SOL était plus régulière et on observait une meilleure tenue de la plante comparativement au témoin.

 

Le second suivi au 14 juin 2017 a permis de souligner là aussi des différences significatives entre les deux modalités. (cf résultats ci contre)

EN CONCLUSION :

La récolte de l’orge a validé les suivis réalisés avec une différence de rendement mesurée. La récolte de l’orge Témoin a fait 59 quintaux contre un rendement d’orge BACTÉRIOSOL à 67 quintaux. Le taux moyen de protéine mesuré est à 10 %.
Un profil de sol a également été réalisé suite à la récolte et a montré une présence plus importante de vers de terre ainsi que de chambres de diapauses côté BACTÉRIOSOL. De même, une différence très significative de la partie enracinement a été observée avec un doublement de la longueur des racines côté SOBAC par rapport au témoin. De même sur la partie ensemencée avec le BACTÉRIOSOL, la terre est plus souple, la structure est meilleure.

RÉSULTATS SUR COUVERT VÉGÉTAL

RÉSULTATS SUR COUVERT VÉGÉTAL :

Un couvert phacélie, vesce et trèfle a ensuite été mis en place sur la même parcelle. Un épandage de digestat à hauteur de 30 m3/ha mélangé à du BACTÉRIOLIT à 1 kg/m3 a été réalisé fin août.
Le suivi réalisé au 24 octobre a là aussi montré de grosses différences entre les deux modalités comme le révèlent les photos ci-dessous :

Création d'humus et meilleur rendement

EN CONCLUSION : 

On observe un développement du végétal beaucoup plus important côté SOBAC que côté témoin avec une densité de végétal nettement supérieure et une meilleure homogénéité. Le BACTÉRIOSOL a permis une réorganisation de l’azote minéral en organique qui a favorisé le développement du
couvert à base de légumineuses. Côté sol, la différence significative apparait sur le développement racinaire du couvert qui est aussi plus important côté BACTÉRIOSOL. Il ressort également une meilleure évolution des résidus de paille laissés au sol et un sol plus frais.