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Témoignages et résultats

Témoignage et résultats
Sylvain Lhuissier, éleveur de vaches laitières et céréalier, utilisateur SOBAC, témoigne.
Sylvain Lhuissier
J'ai diminué mon coût alimentaire et ma marge augmente
Éleveurs de vaches laitières
2019
Saint-Hilaire-du-Maine
53380
Mayenne

Culture/Production

Sylvain Lhuissier, éleveur de bovins lait à Saint Hilaire du Maine en Mayenne. Installé depuis 2007. 

Son exploitation c'est : 65 hectares pour 363 000 litres de lait, 8 ha de méteil, 12 ha de maïs épi, 2.5 ha de betteraves, 5 ha d’orge auto-consommée, 3.5 ha de luzerne, 2 ha de sorgho multi-coupes et le reste en prairies dont 22 ha de prairies multi-espèces.

60 vaches de race normande. 

Produit/Usage

  • Bactériolit (depuis 2016) / Pour valoriser les effluents d'élevage
  • Bactériosol concentré (depuis 2016) / Pour augmenter la fertilité naturelle des sols
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Témoignage

Sylvain Lhuissier ne fait pas les choses à moitié. En mettant tout de suite en place le système SOBAC dans sa globalité, il a vite obtenu des résultats probants et a déjà augmenté sa marge brute à l’hectare de 42 euros, en moins de quatre ans.

 

"Mon but, c’était de réduire le coût alimentaire. Il n’était pas bon, le soja le plombait. En janvier 2016, j’ai commencé par le BACTÉRIOLIT sur les fumiers. J’ai décidé de valoriser l’herbe au maximum. J’ai mis en place du maïs épi, des méteils et des prairies multi-espèces.

C’est tout le concept que j’ai voulu tout de suite mettre en place. Après quatre ans, dont deux années de sécheresse, avec le procédé Marcel Mézy, je vois des choses.

 

Dans la fosse à lisier, la croûte se défait tout de suite et il n’y a pas d’odeurs à l’épandage

 

Le maïs ne vrille pas avec la sécheresse et il est beaucoup plus beau. Dès qu’il a plu, les prairies repartent immédiatement. Dans la mélangeuse, il y a 50 % d’aliments en moins sur trois ans. En fin d’été, on fait encore du lait sans aliments. Je suis passé de 110 à 55 tonnes d’aliments sur trois ans.

Sur les prairies multi-espèces, il y a toujours quelque chose qui pousse, le trèfle résiste même bien à la sécheresse. Les terres sont moins dures à travailler.

 

L’essentiel c’est la qualité des fourrages. Ils sont hyper riches 

et super équilibrés

 

Sur une coupe, je suis à 9 900 litres de lait à l’hectare en autonomie, ce qui est très bon. La plupart des exploitants sont en maïs ensilage. Moi je fais d’abord un méteil beaucoup plus riche en protéines, puis un maïs épi avec juste l’ensilage du grain pour avoir l’énergie. A l’extérieur, j’achète de la paille et moitié moins d’aliments.  Le travail est plus étalé sur toute l’année mais je fauche beaucoup plus souvent. Il y a moins de pics de travail.

 

J’ai diminué mon coût alimentaire et ma marge brute a augmenté. Elle est passée de 199 à 241 euros à l’hectare

 

Mon stock est fait depuis le mois de mai pour l’hiver prochain. Cette année, j’ai déjà ensilé quatre fois de l’herbe et fait deux fois de l’enrubannage. Je vais faire cinq coupes cette  année et tous mes silos sont pleins en fin d’été. Je fais du lait avec une grosse base d’herbe quand même. Les vaches sont bien, je sens que ça leur convient. Pendant la canicule, elles avaient leur ration avec maïs épi plus luzerne, sans aliment, et ça leur allait parfaitement, elles se maintenaient à 18/20 litres de lait. La ration est tout le temps régulière.

En frais vétérinaires, je commence également à voir une diminution.

 

Le fourrage de qualité, c’est l’ingrédient de base pour l’hiver. Sur les pâtures, je suis au fil, matin et soir. Après chaque traite, les vaches ont de l’herbe nouvelle. Lors de la journée portes ouvertes au mois de juin, il y a eu 135 personnes. Ça intéresse du monde quand même. C’est gratifiant. Le bilan carbone sur l’exploitation est vraiment bon par rapport à d’autres mais au niveau du nombre de passages sur les parcelles, j’ai encore des progrès à faire. Heureusement que je suis sorti du système traditionnel maïs ensilage/soja car ça aurait été compliqué pour moi. Côté marge, c’est sûr,  je vais encore progresser en coût alimentaire et en frais vétérinaires ! "

 

Résultats

Il a tout de suite mis en place le système SOBAC dans sa globalité. (BACTÉRIOLIT et BACTÉRIOSOL)

 

  • Amélioration de la fertilité des sols => meilleure structure et meilleur équilibre
  • Alimentation animale plus riche et plus équilibrée => valorisation de la qualité fourragère
  • Meilleure santé du troupeau (moins de frais véto)
  • Plus d'autonomie (réduction des achats d'aliments ...).
  • Meilleure performance économique sur l'exploitation => + 42 € de marge brute à l'hectare.