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Témoignages et résultats

Témoignage
Témoignage du GAEC de la Petite Prée, éleveurs laitiers dans l'Aisne.
Biologique
Jean Luc Villain, Henri Lepilleur et Thierry Lefèvre (GAEC La Petite Prée)
En cinq ans, nous avons doublé l'EBE
Éleveurs de vaches laitières.
2019
Archon
02360
Aisne

Culture/Production

Jean-Luc VILLAIN, Henri Lepilleur, son gendre et Thierry Lefèvre et sont éleveurs de vaches laitières à Archon (Aisne). 

L'exploitation est en bio depuis 2000 avec 195 hectares dont 120 ha de prairies permanentes, 35 ha de céréales et le reste en pairies temporaires avec des mélanges fourragers à base de luzerne et trèfle violet. 10 km de haies ont été plantés. 110 vaches laitières croisées Montbéliardes et quelques Brunes des Alpes, Flamandes, Jersiaises, Bleu du Nord et en plus également 100 brebis Texel. 

Produit/Usage

  • Bactériolit (depuis 2013) / Pour valoriser les effluents d'élevage
  • Bactériosol concentré (depuis 2013) / Pour augmenter la fertilité naturelle des sols
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Témoignage

Jean-Luc Villain parlerait des heures entières de sa rencontre avec SOBAC. Il dit avoir, depuis ce jour, trouvé l’harmonie sur une exploitation déjà haut de gamme. Et il conclut : "Aujourd’hui, nous essayons toujours d’optimiser." Tout un programme…  

Jean-Luc Villain : "Au départ l’objectif était d’exploiter et développer au maximum l’herbe qui pousse. Il y a six ans, nous cherchions un produit à mettre dans les litières. Une technicienne de SOBAC, est venue nous présenter le BACTÉRIOLIT. C’était exactement ce que nous cherchions. Le fait de transformer les lisiers et fumiers en humus, de diminuer les odeurs et de faire la liaison avec la vie du sol, tout cela me parlait. En plus, je trouvais que même si nous étions en bio et que la vie du sol était fournie, il n’y avait plus l’allant du départ. Améliorer la vie du sol avec des fumiers enrichis de micro-organismes, régler les problèmes de croûtes sur les fosses à lisier, réensemencer les lisiers et fumiers et donc les sols, j’ai tout de suite été très sensible à ça.

 

Dès les premiers essais, il n’y avait plus d’odeurs qui s’échappaient à l’épandage des tas de fumiers et sur les fosses à lisier, là où on mettait une demi-journée à brasser les croûtes, c’était maintenant réglé en dix minutes

 

En fait, nous avons tout changé en même temps. Nous sommes passés en pâturage tournant dynamique, nous avons amélioré le séchage en grange avec de nouveaux ventilateurs et nous avons commencé à travailler avec SOBAC. En fait, tout cela marche très bien ensemble.

Aujourd’hui, nous essayons de toujours optimiser. Ce que je remarque d’abord, c’est l’augmentation de la production des prairies. L’herbe est très appétente et depuis cinq ans, nous trayons 20 000 litres de lait en plus chaque année malgré les sécheresses alors que la surface consacrée aux vaches est moindre.

 

Nous n’avons jamais eu autant de stocks de foin que cette année. Au 30 juin, nous avions fait la récolte d’une année complète. Nous avons augmenté la productivité de plus d’une tonne par hectare. Nous faisons des analyses et la qualité aussi est impressionnante.

 

Nous sommes devenus totalement indépendants en protéines

 

Au niveau de la production laitière, nous sommes actuellement à 35 en taux protéique alors que l’hiver dernier nous étions à 34. Ça n’était jamais arrivé. Nous sommes autonomes depuis longtemps mais c’est cet aspect énergétique qui est intéressant. Aujourd’hui, nous n’achetons plus que le sel à l’extérieur.

 

Au niveau sanitaire, l’an passé, nous n’avons eu que seize traitements antibiotiques pour l’ensemble du troupeau… Thierry travaille beaucoup sur l’homéopathie. En fait, nous sommes très complémentaires. Depuis le passage en bio, les frais vétérinaires ont toujours été très bas mais là, nous arrivons à les maîtriser encore mieux. Le troupeau se porte bien, ça se voit à l’œil nu et nous valorisons bien nos vaches, en moyenne à 1 100 euros en prix de vente pour l’abattoir. L’homéopathie, le séchage en grange, SOBAC, ce sont autant d’évolutions de la philosophie de l’exploitation vers une plus grande harmonie.

 

La qualité du sol, c’est cela qui est le plus important. Quand on prend une bêche et qu’on va sur une parcelle, elle s’enfonce comme dans du beurre. Il y a huit jours, j’ai encore été surpris de voir autant de mouettes derrière le tracteur alors que c’était tout sec. Il y a une vie souterraine incroyable. La Chambre d’Agriculture a fait un profil de sol chez nous. Les observations étaient réellement parlantes avec ces galeries de vers de terre, ces racines qui descendaient verticalement, sans semelle de labour. La terre est tellement aérée. Ils n’ont pu que constater les différences qui étaient énormes. Changer c’est difficile pour tout le monde, nous ne pouvons que nous féliciter d’avoir fait le pas …

 

Nos prairies ont une flore très riche. Un botaniste du conservatoire est venu recenser les espèces sur nos parcelles. Il en a trouvé une avec 43 espèces différentes, c’est fabuleux

 

Cette pâture est sans fumier, et a pour seul apport du BACTÉRIOSOL et une fauche tardive qui respecte la floraison des plantes. Il y a une pâture que nous devions labourer depuis deux ans. Nous ne l’avons pas fait car elle se régénère d’une année sur l’autre, avec un retour très net des légumineuses dont le trèfle.

 

Au niveau des résultats économiques, cela nous satisfait, nous avons bien progressé depuis 5 ans. Nous sommes au contrôle laitier, et en comparaison avec d’autres, nous ressentons beaucoup moins les effets de la sécheresse. C’est très visible. Les vaches sont dehors depuis le 18 février et on les rentre de plus en plus tard. Il y a deux ans, c’était le 21 décembre, et en 2018, le 30 novembre et cette année, le 13 novembre dû aux fortes pluies. On a encore de l’herbe à cette période, ce n’était pas le cas avant.

 

Thierry Lefèvre : Cette année particulièrement, le foin est très appétent. Côté élevage, il y a beaucoup moins de problèmes au niveau des cellules, par exemple, nous avons beaucoup moins de mammites. L’amélioration de la productivité des parcelles va de pair avec l’amélioration de la productivité du troupeau et, par conséquent, de la marge."
 

Résultats

Ils utilisent BACTÉRIOSOL et BACTÉRIOLIT. 

  • 0 Odeur des fumiers
  • Règle les problèmes de croûtes. 
  • Appétence de l'herbe
  • Terre aérée
  • Diversité floristique
  • Retour des légumineuses
  • EBE et marge en augmentation depuis 5 ans
  • Effets de la sécheresse moins ressentis
  • Réduction des problèmes sanitaires
  • Augmentation de la productivité des parcelles, du troupeau et de la marge