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Témoignages et résultats

Témoignage
éleveur de brebis laitières dans le Tarn.
Jean Pierre Puech
Je suis depuis le début dans cette aventure
Éleveur de brebis laitières
2019
Alban
81250
Tarn

Culture/Production

Jean-Pierre Puech est éleveur de brebis laitières à Alban (Tarn); installé depuis 1984 sur l’exploitation familiale. L'exploitation : 69 hectares SAU dont 17 ha de céréales, 17 ha de prairies naturelles, 10 ha de ray-grass, 25 ha de mélange dix plantes. 420 brebis laitières de race Lacaune livré pour la fabrication du Roquefort.

Produit/Usage

  • Bactériosol concentré (depuis 1992) / Pour augmenter la fertilité des sols naturellement.
  • Bactériolit (depuis 1992) / Pour valoriser les effluents d'élevage.

Témoignage

Il fait sans conteste partie des historiques. Cela fait en effet 34 ans que Jean-Pierre Puech travaille avec la SOBAC et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin…

" Dans toute cette histoire, ce qui m’a le plus abasourdi c’est ce colloque organisé par l’Association pour la Santé de la Terre et du Vivant où nous étions plus de 1000 participants. C’était dingue. A côté de moi, j’avais d’un côté un éleveur de 3 ou 400 Blondes d’Aquitaine et de l’autre un type qui avait 80 hectares de vignes dans le Bordelais. J’étais un petit jardinier à côté d’eux mais intérieurement, j’étais tellement fier de leur dire que je suis depuis le début dans cette aventure.

 

Au tout début des années 80, mon père était allé chercher un chien de troupeau, un Border Collie, en Aveyron, à Cornus. Raymond Fabre était là et avait dit à mon père : « En allant à Toulouse je vous laisserai un sac pour que vous essayez. C’était de la poudre à l’époque. Mon père en a mis en zig-zag avec un semoir Vicon et quelque mois plus tard, les brebis n’ont mangé l’herbe que dans les zigs et dans les zags. Elles suivaient le Bactériosol. 
Ça fait donc plus de 34 ans que nous travaillons avec les solutions SOBAC et à l’époque nous étions les seuls Tarnais évidemment. On nous regardait d’un drôle d’œil à l’époque. Certains sont venus nous voler les étiquettes sur les sacs pour essayer de comprendre ce que c’était. Mon père a toujours été en avance. On faisait beaucoup d’essais, on pesait les céréales pour comparer. Moi, on m’appelait « le gourou de la secte Bactériosol » …!


A l’époque, il y avait juste Marcel Mézy, Raymond et Patrick Fabre. Je me rappelle d’une réunion organisée à Albi. Des personnes étaient venues la perturber pour qu’on ne puisse pas aller au bout. 
J’ai eu beaucoup de doutes, j’ai eu une incroyable pression de toute part. Papa me disait toujours : « Il faut suivre les Aveyronnais, ils sont toujours en avance ». 

 

Tout est en harmonie

 

Mes résultats, je les vois à la fois sur le plan économique et sur le plan environnemental. 
Tout a évolué dans le bon sens de façon régulière ces dernières décennies. En 1990, mes brebis étaient à 300 litres de lait, aujourd’hui elles sont à 400 litres. Nous sommes vraiment dans le haut du panier. Pareil en mortalité chez les agneaux. Je suis à 4 % quand d’autres sont à 10 %. Au niveau agnelage, 98 % de mes brebis mettent bas. La barre est souvent à 90 %.

 

En qualité de lait, je suis à 250 000 cellules en fin de lactation en tarissement traditionnel. 
Je suis très sensible au confort des animaux. J’ai 320 brebis dans une bergerie de 400 places et les 100 qui restent sont dans une bergerie de 140 places. Elles ont deux places par brebis en gros.

 

L’ambiance est très bonne et ça joue évidemment sur les frais vétérinaires


En céréales, c’est la même chose. En orge, je suis à 75 quintaux/hectare pesés avec 70 unités d’azote quand ici on est souvent à 60 quintaux avec le double d’azote.
En blé, je suis à 80 quintaux. Je suis même monté à 88 quintaux l’an passé. 
Les rendements en mélanges dix plantes tiennent vraiment la route. J’ai acheté une presse qui tasse moins, mes balles respirent mieux et les fourrages n’en sont que meilleurs. 

 

Nous résistons mieux à la sécheresse et nous sommes mieux en reprise quand il se met à pleuvoir

 

Nos prairies tiennent beaucoup plus longtemps et nous faisons moins de passage, un au lieu de trois, donc moins de gasoil. Tout cela joue positivement sur la marge. Tout est en harmonie.
Le fumier ensemencé avec Bactériolit sent beaucoup moins. J’ai 18 hectares autour d’un lac où il y a un camping. Je peux faire le tour du lac sans embêter qui que ce soit. Et puis, j’explique aux gens qui me posent des questions. Je suis fier d’expliquer ce que je fais. C’est de plus en plus important d’apporter sa contribution pour sauver la planète ».
 

Résultats

Il utilise Bactériosol et Bactériolit depuis le début de la création de la SOBAC (1992).

 

  • Meilleure santé des animaux.
  • Plus de production de lait (de 300 à 400 L).
  • Meilleure fertilité des brebis.
  • De meilleurs rendements que la moyenne locale en orge. (75 vs 60)
  • Meilleure résistance à la sécheresse.
  • Meilleure reprise après un temps pluvieux.
  • Le fumier avec Bactériolit sent beaucoup moins.