Témoignage Pascal Maurice La marge, c’est le jour et la nuit Éleveur de caprins et de vaches allaitantes / producteur de lentilles et céréales. 2017 Sens-Beaujeu 18300 Cher Culture/Production Pascal Maurice est éleveur de chèvres et de limousines à EARL de la MOTTE à Sens-Beaujeu (Cher), installé depuis 1980. En bio depuis 2010. Son exploitation : 180 hectares dont 80 ha de cultures (25 ha de maïs, 11 ha d’épeautre, 14 ha de blé de printemps, 8 ha de tournesol, 10 ha de lentilles, 10 ha de méteil) et 100 ha d’herbe / 180 chèvres en AOP Chavignol / 70 mères de race limousine. Produit/Usage Bactériolit (depuis 2010) / Pour valoriser les effluents d'élevage. Bactériosol concentré (depuis 2010) / Pour apporter une fertilisation naturelle sur les cultures. Témoignage Pascal Maurice travaille de plus en plus en direct avec des caissettes de viande de race limousine et la vente de crottins de Chavignol. A 100 % dans le concept SOBAC sur les cultures depuis 7 ans, il ne reviendrait pour rien au monde en arrière. Mon passage en bio et celui dans le concept SOBAC se sont faits au même moment. Mes motivations étaient à la fois économiques et écologiques. J’avais testé un concurrent mais quand le commercial de la SOBAC est passé, j’ai bien aimé l’idée de remettre des micro-organismes dans le sol pour que la terre travaille. J’ai fait un premier essai sur une parcelle qui était infestée de petite oseille. Trois ans après l’herbe est revenue de façon homogène et la petite oseille a disparu. Pour moi, ça a été un résultat probant. La SOBAC a été un bon compromis pour passer en bio. On voit la vie reprendre. Il y a beaucoup plus de vers de terre et aussi des auxiliaires qui avaient complètement disparu. Cela fait 7 ans que j’ensemence 100 % des cultures avec Bactériosol. Avant, on mettait quand même 75 tonnes d’azote et 100 tonnes de chaux à l’année. J’ai arrêté tout cela définitivement. Je reprends goût à mon métier, je redécouvre plein de choses Quand on rentre de la paille ou du foin et qu’on voit une multitude de carabes, c’est bon signe. Le concept SOBAC m’a sécurisé. Ça m’a donné confiance en moi de donner quelque chose à la terre pour qu’elle me le rende. Du jour où j’ai arrêté de traiter, il n’a plus été question d’y revenir. C’est une longue démarche mais quand on y arrive, c’est définitif. J’ai moins de pression de maladies. Je fais du Triso en blé de printemps et j’ai fait 30 quintaux cette année alors que ça ramasse toutes les maladies. Sur l’ensemble des cultures, je suis très bien en taux de protéines. En épeautre cette année, j’ai fait 50 quintaux. C’est formidable ! La SOBAC, c’est extraordinaire pour moi Les voyants sont au vert. J’ai retrouvé l’optimisme qui m’avait abandonné. C’est valorisant de connaître cela en fin de carrière. En plus, j’ai un très bon ouvrier qui va reprendre en bio derrière moi. J’aime bien cette idée de savoir que ça va continuer dans la même philosophie. Au niveau de la marge, de la trésorerie, c’est le jour et la nuit. Les paysans ont perdu leur autonomie intellectuelle et nous, nous avons retrouvé la nôtre. C’est très gratifiant. J’ai la chance d’avoir, près de chez moi, un collègue qui a énormément de surface de stockage. C’est important pour valoriser mes productions. Il m’a aidé à retrouver mon autonomie. La SOBAC, c’est extraordinaire pour moi. Il y a une dimension humaine qui est restée dans cette entreprise. Et puis le commercial ne travaille pas que dans l’intérêt immédiat de vendre son truc. C’est un partenaire avec qui j’échange. C’est quand ça va très mal qu’on se remet en question et c’est pour ça que les mentalités évoluent dans le monde paysan. Parce qu’il y a un souci. Je vais continuer dans cette même direction. On ne change pas une équipe qui gagne. C’est à nous éleveurs de communiquer sur notre façon de travailler. Je suis bien sûr plus fier d’en parler maintenant ". Résultats Il utilise du Bactériolit pour valoriser les effluents d'élevage et aussi du Bactériosol pour apporter une fertilisation naturelle sur les cultures (céréales, lentilles...). Trois ans après application, l’herbe est revenue de façon homogène. La SOBAC a été un bon compromis pour passer en bio. On voit la vie reprendre. Il y a beaucoup plus de vers de terre. Plus de chaux et d'azote : "J’ai arrêté tout cela définitivement". J’ai moins de pression de maladies. Sur l’ensemble des cultures, je suis très bien en taux de protéines. Je reprends goût à mon métier, je redécouvre plein de choses. Au niveau de la marge, de la trésorerie, c’est le jour et la nuit.