Témoignage Thomas Letessier Je vais continuer ce système qui fonctionne Éleveur de limousines 2022 Montchevrier 36140 Indre Culture/Production Thomas Letessier, repreneur de l’exploitation de Jean-Luc et Sylvie Gaultier, également présents dans ce témoignage. L'exploitation : 80 ha autour de la ferme, tout en herbe / 55 mères limousines, sélectionneurs Limousin. Produit/Usage Bactériolit (depuis 1992) / Pour valoriser les effluents d'élevage< Témoignage À l’heure de la retraite, après 30 années avec le procédé SOBAC, Jean-Luc Gaultier, ne pouvait rêver plus belle passation. L’herbe, la sélection, Thomas Letessier, 25 ans, épouse la même philosophie que son aîné et veut continuer à être un des fleurons de la race limousine. Deux magnifiques ambassadeurs SOBAC. Jean-Luc Gaultier : « Thomas avait déjà repéré l’exploitation. Je connaissais son père depuis l’enfance. On jouait au foot ensemble. Thomas : Il y a aussi la connaissance du cheptel qui m’a donné envie de m’installer ici. C’était un troupeau très reconnu dans la race. Jean-Luc a toujours fait les concours, donc je savais son attachement à ses bêtes. C’est un troupeau reconnu dans un style mixte et tardif, des bêtes grandes, longues, tendues avec de beaux bassins. Jean-Luc : Ces caractéristiques viennent du terroir, de ce qu’elles mangent. C'est une passion de rêve Thomas : Ce qui a fait qu’on s’est bien entendu, c’est que je suis passionné d’élevage et que je voulais continuer dans la même philosophie que Jean-Luc. Garder le troupeau uni ici, et continuer dans cette dynamique d’un système tout herbager. La sélection, l’herbe, SOBAC, on était en phase. Mon père est également client. Plus il vieillit, plus il s’ouvre à tout ce qui est novateur : conduite raisonnée, méteil, semis direct, BACTÉRIOLIT. Il essaie de réduire les coûts et d’être le plus raisonné possible. Jean-Luc : C’est une passation de rêve. Sylvie : Je n’aurais pas aimé laisser l’exploitation à un jeune qui met de l’engrais à gogo et qui change le système. Ça m’aurait vraiment fait mal au cœur. Thomas : En fait, la ferme n’a jamais été mise en vente puisque tout a été fait en amont. Ce qui me tient à cœur, c’est la sélection en race limousine, continuer les concours. Il y a toujours des évolutions à apporter, des reproducteurs à sélectionner. Au niveau du système herbager, je compte continuer ce qui était déjà mis en place en pâturage tournant, tout en herbe et avec SOBAC. J’ai un système assez simple. Comme tout est groupé, je change les vaches facilement et il y a de l’herbe partout. Jean-Luc : En ensemençant nos fumiers avec BACTÉRIOLIT, on a moins de travail, on n’attelle pas l’épandeur à engrais tous les jours. Je suis autonome en fourrages Thomas : Quand j’ai un doute sur le dosage de BACTÉRIOLIT, j’envoie un message à Aurélie, technico-commerciale SOBAC. Avec l‘ancienneté SOBAC qu’il y a ici, le constat est limpide : Il y a de l’herbe, il n’y a pas de refus, les vaches mangent tout, l’herbe est dense, il y a du trèfle, de la luzerne qui poussent naturellement. Je suis d’ailleurs très bas en frais vétérinaires. Au niveau rendements cette année, je n’ai pas tout calculé comme Jean-Luc, mais ça a beaucoup, beaucoup rendu. J’ai eu de très gros rendements en apportant zéro gramme d’azote. Les prairies n’ont eu que du fumier ensemencé SOBAC. Jean-Luc : Moi aussi je ne mettais que du fumier. Je ne mettais ni engrais de fond, ni azote, ni chaux. Thomas : Je suis autonome en fourrages. Si je voulais être plus autonome, il faudrait que je fasse des céréales pour avoir des grains et avoir du méteil. Mais je ne pourrai jamais être autonome en paille avec 80 ha. Au niveau de la qualité du fourrage, je ne sais pas si on peut encore l’améliorer mais déjà rester à ce niveau ce sera très bien. Il y aura bien sûr le renouvellement des prairies, mais en termes de conduite, il n’y aura pas de gros changements. Je ne pense pas à un passage en Bio même si la conduite de l’exploitation l’est. La conduite herbagère est une conduite Bio mais en broutards, il n’y a pas de filière Bio. Pour l’instant, je vais continuer à améliorer l’aménagement des bâtiments, continuer ce système qui fonctionne. Je renouvellerai les prairies les plus faibles avec du méteil. Nous sommes convaincus que le procédé SOBAC est vertueux Jean-Luc : En période de sécheresse, c’était plus facile sur l’exploitation. La charrue rentre plus facilement, l’herbe reste plus longtemps, les bêtes souffrent moins. Il n’y a pas de refus et, à la reprise ça décolle plus vite. Lors du profil de sol, on voyait bien que les racines descendaient plus profondément dans le sol. Ça fait quand même 30 ans que ces terres sont ensemencées avec SOBAC. Et puis là, j’ai trouvé le repreneur idéal. Nous avons travaillé ensemble tous les jours pendant 8 mois avant que Thomas ne s’installe. J’ai bien vécu cette passation même si dans mes rêves, je vois encore des vaches qui courent sur la route… Thomas : Je suis double actif en étant technico- commercial 3 jours par semaine à la coopérative Celmar. 60 % de mon temps j’achète des bêtes. Ça me permet d’être dans le dynamisme agricole et de connaître l’actualité de la race. Au départ, c’est important d’être suivi et en cela SOBAC est précieuse. Aurélie, technico-commerciale SOBAC, connaît toutes les parcelles de l’exploitation. Elle est issue du milieu de l’élevage et tellement passionnée. Elle est chez elle ici ! Dans le secteur, nous sommes 4 ou 5 éleveurs de 25 ans à travailler dans la même optique. C’est évidemment important que SOBAC soit reconnue et en première ligne sur les initiatives liées au carbone comme le Label Bas-Carbone. Si nous utilisons le procédé SOBAC, c’est que nous sommes convaincus que c’est vertueux. » Résultats Meilleure qualité des fourrages Plus de refus, les vaches mangent tout Plus d'autonomie Baisse des frais vétérinaires Les cultures résistent mieux à la sècheresse Meilleure gestion du temps de travail